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La salle paroissiale Ste-Philomène de Montcerf

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La salle paroissiale Ste-Philomène , 80e anniversaire, le 30 juillet 2020  Le 30 juillet de l’an de grâce 1940, Mgr Joseph-Eugène Limoges, évêque de Mont-Laurier (aussi ancien curé de Ste-Philomène), procédait à la bénédiction et à l’inauguration de la salle paroissiale Ste-Philomène, en la fête du jubilée d’argent sacerdotal de M. le curé Josaphat Cossette. En effet, c’est sous l’initiative de celui-ci qu’était né le projet de construire une salle paroissiale. En pleine période de la deuxième guerre mondiale (1939-1945), l’argent se faisait rare. La paroisse avait besoin d’un lieu de rassemblement afin de socialiser et se divertir convenablement durant ce temps de restriction totale.   Les paroissiens ont répondu à l’appel du curé Cossette. Beaucoup n’avaient pas d’argent pour payer leur dîme, comme il se doit pour tout bon catholique. M. le curé Cossette les invitait alors à donner du temps ou à fournir du bois ou tout autre matériau de construction.  Les dimensions de la salle

AUMOND

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L’exploitation forestière du canton Aumond débute avec la décennie 1840. Avec haches et godendarts, les bûcherons sillonnent la forêt jusqu’au lac Castor-Blanc pour terrasser les grands pins blancs qui, équarris, sont acheminés par le chemin des eaux, depuis la Haute-Gatineau jusqu’aux chantiers maritimes en Grande-Bretagne. En janvier 1850, empruntant rivière gelée et chemins glacés depuis Maniwaki, l’Oblat Thomas Clément entreprend la visite de ces forestiers malgré la réticence de l’entrepreneur Joseph Aumond à accorder du temps pour les affaires religieuses dans ses chantiers. Jaloux de sa mainmise sur le canton qui portera son nom, il tente également de retarder l’établissement decolons-défricheurs. Outre ses bois magnifiques, le territoire compte des zones agricoles d’intérêt, sur la berge de la Gatineau coulant à l’ouest et le long de la rivière Joseph au sud. Pendant longtemps toutefois, cette transformation du sol forestier en terre arable demeure insuffisante pour nou

Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau avant tout une paroisse.

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Ce petit hameau portait le nom de Petite-Visitation-du-Lac-Rond, pour les Oblats qui le desservaient, ou Crique du Poste, pour les voyageurs et les forestiers qui empruntaient la route des lacs. Les citoyens l’appelaient aussi le « Coin flambant », à cause de la présence d’un vieil hôtel à la réputation plutôt corsée. Ce lieu de passage s’appelait aussi « Lac Bitobig », un nom algonquin signifiant « lac d’où on peut passer à un autre lac ». Les autochtones, bien longtemps avant l’arrivée des premiers explorateurs blancs, fréquentaient ce lieu de passage qui leur permettait de relier la « Pointe Désert », au confluent des rivières Désert et Gatineau, à Maniwaki, et le cours de la rivière du Lièvre. Cet endroit se trouvait là où les limites des municipalités de Bouchette et de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau rejoignent aujourd’hui la rive est de la rivière Gatineau. Sise sur la ligne mitoyenne des cantons Cameron et Kensington, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau se dévelop