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Affichage des messages du 2020

Trois générations de médecins de la même famille.

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  LE MEDECIN DE CAMPANE. Pourrions-nous passer sous silence, le beau et noble travail que nos médecins de campagne ont accompli. Ces personnes qui se sont consacrées corps et âme à alléger la souffrance corporelle et morale de leurs malades. Isolées à la campagne, après de longues études dans les universités des grandes villes, où ils ont goûté au confort et à tous les plaisirs qu’offraient des grands centres. Imaginez l’esprit de sacrifice de ces gens. La pénurie de médecins dans nos campagnes a été déplorable. Il serait faux de dire que ça n’a pris une dose de courage et détermination, à tous ceux qui s’y sont engagés. La présence de médecins était pour les habitants de ces régions une sécurité et une nécessité même.   Ne pensant qu’à nous, n’oublions-nous pas trop souvent l’abnégation du médecin de campagne !   Lorsque l’on pense aux trajets que ces médecins devaient effectués beaux temps, mauvais temps, avec des chevaux, dans des chemins souvent impraticables, pour aider leurs s

La Bataille de Brennan's Hill

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  La Bataille de Brennan's Hill Pendant la bataille de Brennan's Hill, les troupes prennent un repas dans une tente. Texte d'un article: Coupure de 1895 Ottawa Journal, décrivant la bataille de Brennan's Hill Date: 1895-11-14 Lieu: Low, Québec, Canada Crédits: BAC, Microform Reading Room, Ottawa Journal, novembre 1895 Extraits de l'article: "It Il est bien connu que tous les efforts déployés par les autorités du pays pour collecter ces impôts ont été déconcertés par la résistance des contribuables. Non seulement les agents de la loi ont été ouvertement agressés dans le passé, mais chassés du canton. Cet état de défi ouvert à la loi existe depuis des années, mais avec l'apparition de cette force armée, elle promet d'arriver à un licenciement rapide dans un sens ou dans l'autre. L'escouade de police a été envoyée ici du Québec par le gouvernement provincial pour protéger et aider les agents de campagne pendant qu'ils obligent les contribuable

La salle paroissiale Ste-Philomène de Montcerf

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La salle paroissiale Ste-Philomène , 80e anniversaire, le 30 juillet 2020  Le 30 juillet de l’an de grâce 1940, Mgr Joseph-Eugène Limoges, évêque de Mont-Laurier (aussi ancien curé de Ste-Philomène), procédait à la bénédiction et à l’inauguration de la salle paroissiale Ste-Philomène, en la fête du jubilée d’argent sacerdotal de M. le curé Josaphat Cossette. En effet, c’est sous l’initiative de celui-ci qu’était né le projet de construire une salle paroissiale. En pleine période de la deuxième guerre mondiale (1939-1945), l’argent se faisait rare. La paroisse avait besoin d’un lieu de rassemblement afin de socialiser et se divertir convenablement durant ce temps de restriction totale.   Les paroissiens ont répondu à l’appel du curé Cossette. Beaucoup n’avaient pas d’argent pour payer leur dîme, comme il se doit pour tout bon catholique. M. le curé Cossette les invitait alors à donner du temps ou à fournir du bois ou tout autre matériau de construction.  Les dimensions de la salle

AUMOND

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L’exploitation forestière du canton Aumond débute avec la décennie 1840. Avec haches et godendarts, les bûcherons sillonnent la forêt jusqu’au lac Castor-Blanc pour terrasser les grands pins blancs qui, équarris, sont acheminés par le chemin des eaux, depuis la Haute-Gatineau jusqu’aux chantiers maritimes en Grande-Bretagne. En janvier 1850, empruntant rivière gelée et chemins glacés depuis Maniwaki, l’Oblat Thomas Clément entreprend la visite de ces forestiers malgré la réticence de l’entrepreneur Joseph Aumond à accorder du temps pour les affaires religieuses dans ses chantiers. Jaloux de sa mainmise sur le canton qui portera son nom, il tente également de retarder l’établissement decolons-défricheurs. Outre ses bois magnifiques, le territoire compte des zones agricoles d’intérêt, sur la berge de la Gatineau coulant à l’ouest et le long de la rivière Joseph au sud. Pendant longtemps toutefois, cette transformation du sol forestier en terre arable demeure insuffisante pour nou

Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau avant tout une paroisse.

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Ce petit hameau portait le nom de Petite-Visitation-du-Lac-Rond, pour les Oblats qui le desservaient, ou Crique du Poste, pour les voyageurs et les forestiers qui empruntaient la route des lacs. Les citoyens l’appelaient aussi le « Coin flambant », à cause de la présence d’un vieil hôtel à la réputation plutôt corsée. Ce lieu de passage s’appelait aussi « Lac Bitobig », un nom algonquin signifiant « lac d’où on peut passer à un autre lac ». Les autochtones, bien longtemps avant l’arrivée des premiers explorateurs blancs, fréquentaient ce lieu de passage qui leur permettait de relier la « Pointe Désert », au confluent des rivières Désert et Gatineau, à Maniwaki, et le cours de la rivière du Lièvre. Cet endroit se trouvait là où les limites des municipalités de Bouchette et de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau rejoignent aujourd’hui la rive est de la rivière Gatineau. Sise sur la ligne mitoyenne des cantons Cameron et Kensington, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau se dévelop

Un magasin général toujours vivant

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J.O HUBERT de Maniwaki Avec le parvis de l’église, le magasin général était le principal lieu de rencontres des paroissiens. Mais rares sont les villages au Québec, en Ontario et ailleurs au pays qui peuvent encore compter sur ces commerces où l’on trouve de tout, même un ami, pour citer une célèbre publicité à la télé. C’est le cas de Maniwaki qui, depuis 1925, accueille le magasin J.O. Hubert. Le commerce de la rue Principale a été fondé en août 1925 par Joseph-Olivier Hubert. Ce dernier avait à cœur les intérêts de la région de la Haute-Gatineau. Il a œuvré comme conseiller municipal pendant plusieurs années et il s’est aussi beaucoup impliqué dans la commission scolaire de la région. Joseph-Olivier et son épouse ont eu douze enfants (ce n’était pas exceptionnel à l’époque!), cinq garçons et sept filles qui ont tous participé d’une façon ou d’une autre au développement de l’entreprise au fil des années. Mais ce sont surtout les garçons (Gérard, Augustin, Armand, Wilfr

Le Château Logue au tournant du temps

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Le château Logue est l'un des plus anciens bâtiments subsistant à Maniwaki. L'occupation du territoire de Maniwaki remonte aux années 1820, alors que des chantiers d'exploitation forestière y sont ouverts et que des ouvriers s'installent peu à peu dans le secteur. Vers 1826, la Compagnie de la Baie d'Hudson gère un poste de traite de fourrure, également magasin général, au confluent des rivières Désert et Gatineau. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, cette compagnie détient le monopole du commerce en Haute-Gatineau. Toutefois, cette situation change à partir de 1850, puisque le développement de l'industrie forestière attire de nombreux colons, ainsi que des nouveaux commerçants. Parmi ceux-ci figure Charles Logue (1846-1900) qui s'installe dans la région comme plusieurs autres de ses compatriotes d'origine irlandaise. Après avoir vraisemblablement travaillé dans les chantiers de la Gatineau et avoir été commis pour un entrepreneur forest

Baskatong, avant tout un village

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À compter de 1886, l’Oblat Jean-Pierre Guéguen de Maniwaki monte faire la mission pour les familles de colons établies dans le voisinage de la ferme de ravitaillement du Baskatong. Aménagée au confluent des rivières Baskatong et Gatineau, en amont immédiat de l’embouchure de la Gens-de-Terre, cette éclaircie agricole alimente les chantiers forestiers de George Hamilton et Allan Gilmour durant l’hiver. Avec l’aide financière de la Société de Colonisation du diocèse d’Ottawa, l’Oblat envisage de construire une chapelle dans le 7e rang du canton Baskatong, sur un coteau où les Anishinàbeg « enterrent les leurs depuis des temps immémoriaux. ».  Le père entend également éloigner les Anishinàbeg des débits d’alcool de Maniwaki en regroupant toutes les familles de la Désert, de la Gatineau, de la Lièvre et du lac Barrière sur un nouveau territoire réservé au Baskatong; il rencontre toutefois une forte opposition des familles de Kitigan zibi qui refusent d’être relocalisées mêm

Année et automne triste de 1918

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Automne 1918. Il y a cent deux ans. L’humanité fête la fin de la première Grande guerre. Dix millions de morts plus tard, les soldats survivants, de partout, reviennent dans leur pays. Les dernières années ont été difficiles, mais le progrès, lui, n’a pas cessé sa course. Le train transporte maintenant des dizaines de milliers de personnes, chaque jour, d’un point à l’autre. Les grands navires sillonnent les océans avec, à leurs bords, tout autant de gens et que l’hygiène était parfois adéquate. Ce brassage humain donnera, à la grippe espagnole (Influenza), l’occasion de faire le tour de la planète en quelques mois. Maniwaki : Cet automne là, tout semblait se prêter à la tristesse. De la fin septembre jusqu’au mois de décembre, le soleil paraissait éclipsé. Les jours se succédaient sans amélioration : humidité et pluie presque tous les jours. Il faisait tellement sombre que parfois il fallait allumer les lampes le jour. L’épidémie de (Grippe Espagnol) sévissait dans pl

BOIS FRANC avant tout une mission

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Bois-Franc Avec l’arrivée des pionniers sur les hauteurs du canton Egan au cours de la décennie 1870, les Oblats de Maniwaki viennent célébrer les offices dans les maisons de pièces des premières familles. Planches et madriers sont rares avant les premiers moulins à scie. Dans ces conditions, les premières constructions sont surtout en pièces sur pièces superposées, équarries sur deux faces à la grande hache et assemblées à queue d’aronde dans les coins. La localisation de la maison tient compte de la solidité et de l’étanchéité des fondations, de la proximité de la source d’eau ou de la possibilité d’y creuser un puits. Le site choisi, les défricheurs voisins sont conviés au bi pour donner un coup de main. La famille ainsi aidée rendra le même service plus tard, c’est une dette d’honneur. La corvée se fait dans la gaieté : haches, égoïnes, marteaux, cris et rires se font tous entendre en même temps. Le carré terminé, la toiture à double pente est recouverte de bardeaux de b

Malle Royal et passagers de la Vallée de la Gatineau.

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Voici les résultats de recherches des débuts du transport des marchandises, Malle Royal et passagers de la Vallée de la Gatineau.   Au début, jusque vers 1850, le transport des marchandises en été pour les marchants de bois et commerçants se faisait en canot et les provisions pesantes des chantiers se faisait en hiver. De 1850 à 1875 l’augmentation des chantiers et des colons força l’ouverture des routes, bien imparfait encore, cependant.   Vers 1860, la Malle Royal commença à circuler jusqu’à la Haute-Gatineau.   Vers 1870, le transport de la Malle et des voyageurs se faisait en (stages) ou diligence (halées) parfois à quatre chevaux. Quant les gens du haut de la Gatineau avaient affaire à Ottawa, le voyageur devrait au moins cinq jours, deux jours de décante et deux jours de montée et une journée à Ottawa. Les dépense du passager aller-retour est de 8.50 $ plus 5 jours de pension à 10.00 $ un total de 18.50, une dépense volumineuse pour l’époque. Jadis en auto avec une dépe

Bouchette, avant tout une paroisse.

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Bouchette Lorsque l’évêque Bruno Guigues du diocèse d’Ottawa entreprend sa première visite pastorale sur la rivière Gatineau en 1849, il s’arrête chez les premiers colons établis dans le voisinage de la ferme de ravitaillement des Hamilton aux Six-portages. À leur demande, il choisit le site pour la construction de la future chapelle du canton Bouchette à mi-chemin entre la rivière Picanock en aval et la rivière Désert en amont. Après s’être installé à Maniwaki quelques semaines plus tard, l’Oblat Thomas Clément visite régulièrement la mission désignée comme la petite Visitation du lac Rond. Les premières messes sont célébrées dans la maison de pièces d’Augustin Richard et dans celle de Pierre Paul où le petit Léon Richard devient le premier baptisé de la colonie en février 1851. Au fil des mois, les célébrations se déplacent en amont, dans la maison de Laurent Lafrenière et dans celle de François Nault, dit Nichté, où Mgr Guigues dédie la mission à l’ange Saint-Ga

La désert

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La désert   À peine débarqué au Canada à l’été 1844, le père Oblat Talmont est appelé à marcher le terrain à l’embouchure de la rivière Désert pour identifier une zone agricole intéressante où sédentariser les Anishinàbeg de l’Outaouais. Pour donner suite à cette reconnaissance des lieux, l’évêque Ignace Bourget de Montréal, alors responsable de la région, demande au Sulpicien Joseph Désautels, missionnaire sur la Gatineau, de trouver un bâtiment d’où 2 ou 3 Oblats pourraient rayonner auprès des Anishinàbeg, des forestiers et des premiers colons. Une présence millénaire Depuis l’apparition de la vie animale sur le Plateau laurentien, Bouclériens d’abord, leurs descendants Anishinàbeg par la suite, séjournent à l’embouchure de la rivière Désert. Site d’un cimetière ancestral et de la danse sacrée assurant force et unité, l’endroit, appelé Kitigan Zibi, fourmille d’esturgeons au printemps alors qu’un petit désert permet une culture rudimentaire de la courge et du ma

Kitigan zibi ,Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire

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Kitigan zibi ,Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire Outre leur présence chez les Anishinàbeg de Kitigan zibi depuis 1845, les Oblats de Maniwaki érigent des aïamiemikiwan, des maisons de prières, à Mitikonobikïng, Kiteigasi, Manouan, Wemontaching, Obédjiwan, Waswanipi ainsi qu’aux lacs Simon, Barrière et Victoria; ils font aussi la mission à Coocoocahe, Mesagemous, Mikiskan, Michomis et Oskélénéo. À Maniwaki toutefois, la situation se détériore. Croyant que les Oblats sont là uniquement pour eux, les familles autochtones acceptent mal que les Pères consacrent de plus en plus de temps aux colons blancs arrivés de Gloucester avec le père Régis Déléage. Celui-ci doit même s’impliquer physiquement pour arracher la statue de la Vierge des mains d’un colosse anishinàbe qui avait résolu de l’emporter avec lui pour protester contre les prises de position des Pères en faveur des paroissiens blancs. L’église paroissiale devenant exigüe, la tension monte à nouveau en 1894 alors que le père

Un village Baskatong

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Un village Baskatong À compter de 1886, l’Oblat Jean-Pierre Guéguen de Maniwaki monte faire la mission pour les familles de colons établies dans le voisinage de la ferme de ravitaillement du Baskatong. Aménagée au confluent des rivières Baskatong et Gatineau, en amont immédiat de l’embouchure de la Gens-de-Terre, cette éclaircie agricole alimente les chantiers forestiers de George Hamilton et Allan Gilmour durant l’hiver. Avec l’aide financière de la Société de Colonisation du diocèse d’Ottawa, l’Oblat envisage de construire une chapelle dans le 7e rang du canton Baskatong, sur un coteau où les Anishinàbeg « enterrent les leurs depuis des temps immémoriaux. ». Le père entend également éloigner les Anishinàbeg des débits d’alcool de Maniwaki en regroupant toutes les familles de la Désert, de la Gatineau, de la Lièvre et du lac Barrière sur un nouveau territoire réservé au Baskatong; il rencontre toutefois une forte opposition des familles de Kitigan zibi qui refusent d’être r

Pointe-Comfort

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Pointe-Comfort L’origine de Pointe-Comfort. À compter de 1845, les Oblats de Maniwaki commencent leurs missions hivernales auprès des forestiers à l’emploi des Gilmour et des Edwards qui terrassent les grands pins dans le voisinage des lacs Pémichangan et 31 Milles. Le premier témoignage écrit de la région de Pointe-Comfort est celui de l’Oblat Joseph-Bruno Guigues, l’évêque d’Ottawa qui, explorant son grand diocèse, traverse du bassin de la Gatineau à celui de la Lièvre en 1849. Il se montre très critique de la région qu’il découvre entre ces deux affluents de l’Outaouais : « Pour y aller, nous eûmes à traverser six lieues de plus mauvais terrain que nous eussions encore eu à parcourir. Je ne pense pas qu’il ne soit jamais possible de former une mission qui soit tant soit peu considérable dans cet endroit. ». Voilà une vision bien tranchée de la vocation agricole du canton Blake. Originaires du comté d’Argenteuil et du canton Aylmer, les premiers colons : Thompson, Pelletier, Ther

Blue-Sea, avant tout une paroisse.

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 Blue-Sea, avant tout une paroisse. Parcouru par les Anishinàbeg depuis des siècles et sillonné par les forestiers des frères Hamilton à compter de la décennie 1810, le territoire du canton Bouchette s’ouvre à la colonisation en 1851. Au cours de cette seconde moitié du XIXe siècle, les pionniers Gauthier, Courchaîne, Beaudouin, Lacroix, Tremblay, Bénard entreprennent de transformer le sol forestier en terre arable dans les rangs attenants aux lacs Blue Sea, des Îles et Long. Le curé Isidore Garon de Bouchette vient y célébrer la messe dans la maison d’un colon. En 1901, trop peu populeuse, la colonie se voit refuser la construction d’une chapelle par l’évêque Thomas Duhamel d’Ottawa. Quelques mois plus tard cependant, avec les travaux de la montée du chemin de fer qui amènent beaucoup d’optimisme, une chapelle-école est érigée pour la cinquantaine d’enfants de la colonie. À compter de 1907, le curé Camille Guay de Gracefield, nouveau responsable de la mission, s’efforce

Avant tout une paroisse, Montcerf 1873

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Avant tout une paroisse, Montcerf 1873 À compter de 1873, les pionniers Isidore Proulx, Urgel Picotte et Pierre Major entreprennent abattis et brûlis à la première traverse de la rivière Désert dans le canton Egan*. Au cours des premières années, les Oblats Régis Déléage, Laurent Simonet et Médéric Prévost viennent faire la mission à Rivière-Désert dans la maison de pièces de la famille Proulx. Au printemps 1882, le père Prévost fait construire une chapelle sur le lot défriché par Gilbert Pilon dans le 4erang. La construction n’étant pas terminée, c’est sous un toit de feuillage que l’évêque Thomas Duhamel d’Ottawa la consacre à Sainte-Philomène lors de sa visite pastorale. À son arrivée dans la mission 2 ans plus tard, le père Charles-Marie Paradis, insatisfait du site de la chapelle, enfaite ériger une autre au sommet d’une colline voisine « connue sous le nom de Montcerf, fort pittoresque mais d’un difficile accès ». Ce passage de l’actif père Paradis en Haute-Gatineau s’a