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Affichage des messages du mai, 2017

CASTOR-BLANC

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Mémoir du père joseph-Étienne Guinard CASTOR-BLANC À Castor-Blanc, à huit milles au nord du Moulin des pères, (Aumond) sur l'ancien chemin qui menait à Baskatong, vivait une vingtaine de familles. Tous les trois mois, nous y donnions mission dans une petite chapelle misérable. Au fond, c'était une maison ordinaire.  Seule une croix de deux pieds montée sur le dessus de la façade indiquait sa qualité de lieu saint.  Malgré sa simplicité, son extérieur non lambrissé, sa construction en pièce sur pièce et son intérieur blanchi à la chaux. il faut reconnaître que nous avions là un  bâtiment proprement tenu par les femmes du petit village. Nous vendions les bancs.  Je me souviens d'un nommé Auguste Bélair, un vieux célibataire, qui avait acheté trois bancs pour lui seul, dans le but de faire monter les prix.  Un autre vieux, responsable d'une famille nombreuse, mais débrouillard et ingénieux comme dix. se querellent avec les pères supérieurs de Maniwaki. Il s'

Mission du père Joseph-Étienne Guinard

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Baskatong Plus au nord, on retrouvait un petit village à Baskatong. Avant la construction du barrage Mercier, le lac Baskatong avait quatre milles de longueur .  Chaque hiver la glace se crevassait dans le centre du lac d'où son appellation indienne de Baskatong qui signifie "crevasse" . Une centaine d'adultes résidaient en permanence à cet endroit. Il y avait des Français des Anglais et des Algonquins.  La rivière Baskatong ne gelait jamais plus que quatre ou cinq jours dans les moments les plus froids de l'année. C'était un endroit de prédilection pour les oies sauvage.  Un vieux pont de bois tout branlant enjambait la rivière.  Cette dernière allait se jeter dans la Gatineau.  Toutes les activités de Baskatong tournaient autour de la coupe du bois.  Deux compagnies s'y trouvait, la John Gilmore et la W.C Edwards.  À l'exception des Indiens, tous étaient bûcherons, mesureurs de bois, commis ou contremaître. Nous, les prête catholiques, nous nous

Le bassin de la Gatineau

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    Les inondations, sur le bassin de la Gatineau, sont des fait habituel.  La Gatineau est en effet une rivière longue, le plus important affluent du bassin de la rivière des Outaouais;  et son niveau d'eau a toujours varié énormément au fil des saisons, et au gré des cycles naturels... Lac Brûlé La construction, par la CIP, d'une série de barrages, entre 1925 et 1927 (de Grand-Remous à Low, Chelsea et Gatineau),  et l'aménagement de réservoirs immenses comme le Cabonga et le Baskatong, en plus de faciliter la drave et le transport du bois, ont permis, à partir de 1927, de contrer le phénomène des eaux hautes, qui marquait la crue des eaux à chaque printemps,  Depuis ce temps, le débit de la Gatineau et de la plupart de ses affluents devint plus régulier, et les crues printanières beaucoup moins importantes. Pourtant, depuis la fin de la construction des barrages, en 1927, trois grandes crues ont laissé leurs marques sur la région: celles de 1929, 1947 et 1974.