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Affichage des messages du avril, 2016

Réjean Lafrenière

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Réjean Lafrenière est né à Messines le 31 août, fils d'Herménegile Lafrenière, commerçant, et de Germaine Rochon. Il a été étudiant au Séminaire et à l'école des arts et métiers de Mont-Laurier. Gérant de 1956 à 1966, puis propriétaire de l'entreprise familiale H.Lagrenière enr. Réjean Lafrenière fait ses débuts en politique en 1967 en étant élu maire de Lac-Sainte-Marie; son mandat va jusqu'en 1989. M. Lafrenière a été préfet du comté de  Gatineau pour 1968 et 1969. Après la réforme des municipalités au début des années 1980 a été choisie par le conseil de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau pour y occuper le poste de préfet de 1983 à 1989. Sans oublier qu'il a été fondateur et propriétaire de lac-Sainte-Marie Realty de 1970 à 1988. Copropriétaire et promoteur du Domaine Neufchatel à compter de 1979. M.Lafrenière a été membre fondateur du Foyer d'accueil de Gracefield em 1967 aussi Gouverneur du centre hospitalier de Maniwaki en 1983. Membre du C

Le Magasin général

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Le Magasin général: une institution en voie de disparition   Rare sont ceux de plus de quarante ans qui ont connu les magasins généraux de leur village. Autrefois le lieu économique privilégié des communautés rurales, le magasin général ne vit plus qu’à de très rares endroits dans la vallée de la Gatineau. Voyons pourquoi cette institution était si importante pour nos ancêtres.  Dès le Régime anglais, les campagnes québécoises se sont développées et avec elles les agglomérations ou villages. Bien que des marchands ambulants sillonnaient les campagnes pour vendre des biens de première nécessité (farine, outils, médicaments), on vit bientôt apparaître des lieux fixes et permanents où les colons et résidents de la communauté pouvaient s’approvisionner; le magasin général! Celui-ci offrait une large panoplie de biens de consommation afin de satisfaire aux besoins des clients : vêtements de travail, alcool, sucre, clous, pelles, graines pour les semences, draperies, journaux

les plaines de la rivière Gatineau

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 Les plaines de la rivière Gatineaune devait s'ouvrir que bien tard à la colonisation, vers 1835, et encore n'y eut-il aucun plan, aucune organisation méthodique en vue d'un développement logique de la région. Dès 1820, Philémon Wright et plus tard les hamilton, les Edward et d'autres compagnies embauchèrent tous les ans des milliers d'hommes qui s'enfouissaient dans nos montagnes pour la coupe du bois. Chaque printemps, on faisait la "drave"; nos bûcherons revenaient à Hull ou Bytown, y buvait parfois quelques verres de trop, rencontraient les missionnaires et retournaient chez eux pour en revenir et continuer leur vie nomade et sujette à toutes les ignorances. Cependant, avec le recul de la forêt, les clairières et les champs de souches invitaient à la culture, donc à l'établissement définitif du colon.  Les femmes venaient ensuite avec leur foi et leurs belles prières.  Les foyers se multipliaient ; les berceaux aussi. Ce fut l'origine

La querelle et la perte de l'évêché

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La querelle des marchants et des oblats, et la perte de l'évêché. L'offensive des Oblats, malgré cette bataille remportée par les marchands et hôteliers, aura toutefois, pour un moment, un effet positif: Anglais, et Français, catholiques et protestants s'unissent pour contrer le projet des Oblats... Mais cette lutte, qui continue aura un effet désastreux sur toute la région: la hantise des marchands pour tempérance forcée que tentent en vain d'imposer les Oblats leur fera bloquer l'installation du siège d'un nouvel évêché à Maniwaki. Ce qui fait bien le jeu de la poignée de notables des Laurentides qui tentent de se l'accaparer.  Une grande partie des institutions et infrastructures normalement rattachées au siège d'un évêché s'en vont vers un petit village appelé à devenir le grand concourant de Maniwaki... En 1913, les Oblats perdront ce nouvel évêché au profit d'un abbé séculier, trop heureux d'échapper à l'autorité des Oblats

John Backes

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Le village des commerçants La situation privilégié de Maniwaki, au confluent de deux des principales rivières de drave de l'Outaouais, y attire, dès le début des chantiers, les marchands de bois qui y installent des relais (stopping places) et des fermes d'approvisionnement. La Compagnie de la baie d'Hudson devient, quant à elle, une sorte de magasin général pour tous ceux qui fréquentent la région.  Mais à partir de 1850, avec l'afflux des colons et la croissance des chantiers, d'autre commerçant viendront ouvrir leurs portes au Désert. John Backes fut le premier marchant général à venir s'établir à Maniwaki, en 1850, si on exclut le poste de traite qui servait de magasin général depuis 1826.  Backes était auparavant, selon toute vraisemblance, commis de magasin pour les frères Wright, probablement à la traverse de la Désert. Backes ne se contenta pas d'approvisionner les fermes environnantes et les travailleurs des chantiers en marchandises de détail.

Joseph L'Heureux

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Joseph L'Heureux, le grand-père du marchand M.Raoul L'Heureux de Maniwaki.  Joseph L'Heureux voyageait ainsi les marchandises de Montréal à Maniwaki, puis de Maniwaki au Michomis, y apportant farine, couvertures, fusils et munitions, etc., pour ensuite, revenir au poste du Désert chargé de fourrures. Un printemps, alors qu'il arrivait à la hauteur de l'île de la Compagnie, lui et son compagnon aperçurent Charles L'Heureux, son père qui leur faisait de grands signes, le foulard à la main... Les deux voyageurs, occupés à chanter et environner en pensant à la paye qui les attendait à moins d'une lieue, ne purent s'imaginer que le vieux Charles L'Heureux ne faisait pas que les saluer simplement.   Moins d'une heure plus tard, débarquant au poste, Joseph L'Heureux apprit la mort de sa mère, ce que tentait de lui annoncer son père, du bord de sa terre                                                                                   

Le Chef Pakinawatik

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Le Chef Pakinawatik a été le premier Chef de la communauté algonquine de Maniwaki,  né à, sur la seigneurie des pères Sulpiciens, en 1803, on lui donna dans sa jeunesse le nom d'Arbre frappé par la foudre, en algonquin Pakinawatik, après qu'un tel phénomène se soit produit sous ses yeux. En 1828, il accompagnait les chasseurs algonquins sur les rives de la rivière Gatineau et de la rivière Désert et avait ainsi appris à connaître cette région.  Parvenu à l'âge adulte, sa naissance et ses qualités lui firent attribuer les fonctions de chef en second des Algonquins d.Oka.  L'ascendant qu'il exerçait sur les siens et sa connaissance du bassin de la Gatineau lui firent, vers 1834-35, prendre le commandement de ceux qui choisirent d'aller s'établir au Désert. Par trois fois, Pakinawatik descendit la rivière Gatineau et remonta la rivière Rideau jusqu'à Kington pour aller demander au gouverneur général de donner des terres aux siens, à l'abri des explo

Harry Flynn

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Harry Flynn, fils d'immigrants irlandais de Chelsea, ouvrit son premier hôtel  à Maniwaki en 1889, près de la future station de chemin de fer. Hôtel Flynn (Martineau) En 1910, il ouvrit un moulin à scie et à farine au village de Chute-Rouge, et, à compter de 1913, un magasin général à Gracefield. Il fur maire de Maniwaki en 1915-1916. Entre 1915 et 1920, Flynn fit procéder à une série d'exploitation et de prospection minières dans les canton de Wright, d'Egan et de Kensington (Déléage) , et se lança dans l'exploitation de mine de mica (on se servait du mica pour fabriquer les pare-brises des premières automobiles) ce qui lui permit d'amasser une petite fortune. Une chute de la demande de mica, qui suivit une baisse des ventes d'automobiles, fut la cause directe de la brusque faillite de Flynn, en 1925. Maison Flynn (Besner)  Réf: Une rivière qui vient du nord Recherche: Daniel Cécire

Cordonnier du village

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Il y a eu une époque que le cordonnier du village était essentiel. Le cordonnier et le médecin ayant une profession similaire, mais celui-ci ne prolongeaient pas nos vies, mais la durée de nos bottines , bottes et souliers et tous les accessoires de cuir servant à l’attelage des chevaux et autres. La plupart de nous on des souvenirs de la cordonnerie de Joseph-Arthur Locas de la région de Gracefield et de la cordonnerie Arthure Mercier aussi de père en fils de Maniwaki. Voici quelques lignes de l'historien et homme affaire d'époque, A.Roy de Maniwaki. C'étaient pour la plupart des  gailurons , des vives-la-joie pleine d'entrain au travail comme au plaisir. Dans une journée ils nous tournaient une paire de souliers de drave avec une de dextérité surprenante.   Les cordonniers se servaient de chevilles de bois et faisaient leurs ligneux. Les souliers de drave qui se cing à sept piastres la paire étaient d'une solidité à toute épreuve. On y ajoutait

La drave

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À la fin du mois de mars, quand la coupe et le transport du bois sont terminés, la plupart des hommes quittent le chantier. Les plus aventureux cependant, attirés par les salaires plus élevés qui sont payés pour faire la drave, restent. Ils sont rejoints un peu plus tard par des fils de cultivateurs surtout, des habitués du flottage du bois et du « dérivage », opération qui consiste à dégager les billes de bois qui s’échouent sur les rives des cours d’eau ou qui se coincent dans des embâcles. Armés de leurs tourne-billes et de leurs gaffes, ils travaillent de quatorze à seize heures par jour, dans l’eau jusqu’à la ceinture.  Les équipes de draveurs forment au total un contingent d’une cinquantaine d’hommes. Arrivés quelques jours à peine avant que les lacs ne calent et que la débâcle ne se produise, ils sont accueillis par le contremaître de la drave. Son premier défi : installer le premier campement de la drave! Il s’agit de dresser cinq tentes, dont l’une abrite la cu

Une journée dans un chantier

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Dès quatre heures du matin, le cuisinier, ses aides ainsi que les  chargés du transport du bois sont les premiers à s’éveiller. Les charretiers doivent nourrir et atteler les chevaux, de même que dégeler les traîneaux dont les patins sont généralement pris dans la glace depuis la veille au soir. Puis, c’est au tour des bûcherons qui, dès cinq heures, doivent se préparer et se mettre à table pour déjeuner. À ce moment, ils n’ont ni le temps, ni le goût de se laver, l’eau dont ils disposent étant littéralement glacée. Au cœur de l’hiver, le soleil se lève aux environs de sept heures et se couche vers seize heures. Il faut donc profiter de chaque minute de clarté pour travailler. Les bûcherons se rendent à pied jusqu’au parterre de coupe, situé à moins de cinq kilomètres du camp 3 . Deux équipes de deux ou trois bûcherons travaillent à proximité l’une de l’autre et utilisent chacune leur tour un charretier qui, avec son attelage de deux chevaux, transporte le bois jusqu’au