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Affichage des messages du mars, 2017

De Strabane, Charles Logue

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 De l'Irlande, devenue prince de la Haute-Gatineau Charles Logue, est né en 1846 au nord de l'Irlande dans la commune de Strabane, aujourd'hui est une ville du Royaume-Uni situé en Irlande, dans le Comté de Tyrone. Au début des années 1850, l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande vivaient des moments difficiles, la peste et famine obligeait les familles à fuir leur pays respectif. Les parents John Logue et Hannah Devine et leurs enfants Ellen, Elizabeth (Lizzie) et Thomas sont resté à Strabane. Mais leurs jeunes fils James, Charles, Willie et Patrick auraient émigré au Canada. Il arriva sur la Gatineau en passant par Bytów. Il commença vraisemblablement à travailler dans les chantiers de la Gatineau, puis fut peut-être commis pour l'un ou l'autre des gros entrepreneurs forestiers avant de se lancer lui-même. Installé comme marchand général à la traverse de la Gatineau près de sa résidence. Outre son magasin de la traverse de la Gatineau, Charles

L'eau de la forêt

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«Bien avant l'arrivée des Européens en Nouvelle-France, les Amérindiens connaissent bien la cueillette de la sève d'érable et ils fabriquent même du sucre d'érable à des fins commerciales dès le début du XIX e  siècle» . C'est cependant au début du XVIII e  siècle que les habitants de la Nouvelle-France tirent parti du savoir-faire des Amérindiens.  À cette époque, un nombre important de sucriers exploitent des érablières situées sur les terres de la Couronne ou de la seigneurie ne leur appartenant pas. On construit alors une place de feu et un abri temporaire, parfois monté sur les «cordes de bois de chauffage», démolis à la fin de chaque saison de sucre. Si dans certaines régions l'érablière se trouve au bout des terres d'un cultivateur et lui permet de revenir à la maison quotidiennement, dans d'autres régions, une trop longue distance de la maison oblige le sucrier à s'établir plus adéquatement pour la durée complète du temps des sucres. On commen

L'histoire des McPherson

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Le fait Métis n'est généralement pas associé à l'Abitibi-Témiscamingue. Pourtant, certains pionniers de la région sont bel et bien de cette culture. La famille métisse McPherson est arrivée ici à l'époque de la traite des fourrures et a encore des descendants dans la région. C'est un des faits mis en lumière par le livre  Les francophones et la traite des fourrures du Grand Témiscamingue  de l'historien rouynorandien Guillaume Marcotte. Par  Félix B. Desfossé. On peut retracer l’histoire de la famille métisse McPherson jusqu’à la naissance de l’homme du couple fondateur, Andrew McPherson. On se trouve alors à Trois-Rivières, au cours de la décennie 1780. Engagé par la Compagnie du Nord-Ouest, McPherson devient traiteur de fourrures au Grand lac Victoria, au cœur de ce qui est aujourd’hui la réserve faunique La Vérendrye. La famille George McPherson (fils d'Andrew) en Ontario, 1872   Selon toutes vraisemblances, c’est là qu’il aurait fait la connais

Préparation à la vie, Yvonne (Caron) Beaulieu.

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Les écoles de rang sont aujourd'hui disparues, nos écoles de rang qu'on appelait aussi "Petites Écoles". La centralisation les a dévorées les unes après l'autre. Les régionales et les polyvalentes les ont remplacées et nos étudiants modernes doivent passer une partis de leur vie scolaire dans les autobus. École de rang,  Messines Ces écoles ont tenu une grande place dans les mémoires de Madame Yvonne (Caron) Beaulieu, enseignante mère-collaboratrice. Fille de George Caron et de Hermina Lacroix de Messines, petite municipalité de la Haute-Gatineau au nord de l'Outaouais au Québec. Elle a épousé le dix septembre 1934, Florent Beaulieu de Bouchette, une paroisse voisine. Voici quelques lignes écrites par Yvonne (Caron) Beaulieu Préparation à la vie: D'abord étant orpheline de père (George Caron) dès mon plus bas âge, j'ai dû me fixer un but, qui se précisait au fur et à mesure que se développait en moi mon sens de compréhension de la

Gatineau, Le nom!

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 Par Raymond Ouimet  L’histoire est muette sur l’origine précise du nom Gatineau donné à la rivière qui coule dans notre ville qui en a fait son nom. Des pistes de recherche permettent tout de même de formuler deux hypothèses sur sa provenance. C’est Champlain qui relève, pour la première fois, l’existence de la rivière Gatineau. Dans son journal, il écrit que le 4 juin 1613 : […] nous passâmes proche d’vne autre riuiere qui vient du Nord, où se tiennent des peuples appelés Algoumequins […] Et quelquefois, ces peuples passent par cette riuiere pour éviter les rencontres de leurs ennemis, sçachant qu’ils ne les recherchent en lieux de si difficile accés. […] À l’embouchure d’icelle il y en a vne autre qui vient du Sud… Bien que de nombreux autres coureurs de bois et explorateurs aient sillonné la rivière des Outaouais au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, aucun de ceux qui ont écrit une relation de leurs voyages ne semble avoir signalé le nom de la rivière Gatineau. Pourtant, les

La femme, par Annonciale Knox Danis 1929

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LA FEMME Dès les années 1929, les femmes voulaient être revalorisées. Avec les moyens minimes du temps, et souvent un côté financier pauvre, rares étaient les femmes qui pouvaient s'exprimer. On devait donc se contenter de l'écrire dans son journal personnel, avec l’espoir qu'un jour, quelqu'un le lirait. Annonciale Danis Knox, ma grand-mère, utilisa ce dernier moyen qui quelques années après sa mort, fait encore couler de l'encre. Dans la grande lutte de la vie, avec les difficultés de toutes sortes qui jaillissent sous ses pas, au milieu des désappointements et des déboires qui s'acharnent quelques fois sur les plus méritants, que deviendrait l'homme, si Dieu ne lui avait pas donné la femme comme une seconde conscience, à la fois énergique, douce et qui le raffermit dans les principes des vertus et morales que Dieu a implantées en son âme et qui forment toujours, par la puissance d'infusion qu'elle sait donner à ses sentiment