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LAC DES FÉES

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LAC DES FÉES Caché derrière un écran de verdure, le lac des Fées est l’un des beaux espaces naturels facilement accessibles depuis le centre-ville de Gatineau. Situé dans le parc de la Gatineau, Le lac ne s’est pas toujours appelé lac des Fées; il était connu sous le nom de lac Christie jusque dans les années 1950. Il doit son changement de nom à une légende amérindienne : à l’époque où le territoire faisait l’enjeu de luttes farouches opposant Algonquins et Iroquois pour la maîtrise de la voie navigable de la « Grande Rivière », un groupe d’Algonquins campait sur les rives du lac des Fées. Parmi eux se trouvait une jeune femme d’une grande beauté courtisée par deux jeunes guerriers. La jeune femme hésitait, incapable de choisir entre ses deux prétendants. Apprenant l’approche d’une expédition d’Iroquois dans les environs de la chute des Chaudières, les hommes du campement s’élancèrent à leur rencontre. Une bataille sanglante s’ensuivit au cours de laquelle les deux prét

Traditionnel menu de Noël

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Traditionnel menu de Noël Chaque année le 24 décembre, des millions de Québécois se réunissent en famille pour partager le traditionnel souper de Noël. Mais combien d'entre eux savent vraiment quelle est l'origine de ce repas si particulier? Nous avons fait appel à Michel Lambert, fondateur du site Cuisine patrimoniale du Québec et auteur de la collection Histoire de la cuisine familiale du Québec, pour en avoir plus. L'origine du menu de Noël au Québec ne date pas d'hier. Elle remonte à l'hiver 1671-1672, selon ses recherches. C'est en effet les traces écrites les plus anciennes que l'on ait en notre possession et qui attestent d'un souper de Noël au Québec. « J'ai retrouvé les écrits d'un certain Père LeJeune, un missionnaire Jésuite qui a témoigné sur le sujet, dit Michel Lambert. Il a notamment évoqué dans ses écrits que, grâce au savoir-faire chasseurs des autochtones, il a pu se régaler d'un repas de Noël composé d

Seul dans la tempête

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Seul dans la tempête  Par Pierre Calvé Note de l'auteur: ce conte est inspiré d'une histoire vraie vécue par mon grand-père, Télesphore Calvé qui, avant d'être barbier à Maniwaki pendant plus de 60 ans, a été charretier avec ses chevaux "canadiens", d'abord dans les chantiers, puis en tant qu'employé par un hôtelier de Maniwaki et chargé d’aller chercher les voyageurs arrivant par le train à la gare de Gracefield. Nous sommes à la gare de Gracefield, vers le milieu de l’après-midi, le 29 décembre 1902. Un grand jeune homme à la forte carrure et bien emmitouflé dans son gros manteau d'étoffe est assis sur le banc de son traîneau attelé à deux fiers chevaux noirs, attendant impatiemment l'arrivée du train, déjà très en retard, venant d'Ottawa. La nuit approche et un ciel lourd et noir à l'horizon laisse présager une forte tempête de neige. En 1902, le train ne se rend pas encore à Maniwaki (ce qu'il ne se fera que de

La grande crise

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La grande crise Les années 1920 sont caractérisées par une série d’investissement majeurs dans la vallée de la Gatineau. Les chantiers sont désormais mécanisés, de grands barrages modernes son construits sur la Gatineau et sur ces affluents pour régulariser son cours, des usines sont mises en place pour fabriquer ici du papier, là de l’électricité…La CIP, en prévision des inondation qu`entraîneront les nouveaux barrages, défraie le déménagement d’un village complet, au Lac Sainte-Marie, et achète pratiquement tout le canton de Baskatong, où s’étendra un réservoir immense qui noiera le village du même nom. Des investisseurs plus modestes tentent à leur tour de profiter du climat de relance et de la croissance des années folles pour moderniser ou construire des moulins à scie, des manufactures des fromageries, des beurreries, etc. Mais ces investisseurs ne sont pas les seuls. L’optimisme qui est dans l’air pousse à emprunter pour investir. Un grand nombre des maison bou

Route de Blue-Sea

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Route de Blue-Sea Depuis 1937 déjà qu’il avait plus de chantiers dans les environs. La Compagnies Internationale de Papier ne faisait plus couper de bois et il n’y avait aucune autre industrie pour employer 1,500 hommes, qui dépendaient de leur journée de travail pour subvenir aux besoins de leurs familles et par conséquent, plusieurs familles se trouvaient dans la misère. Le Conseil municipal de Gracefield, lors d’une assemblée spéciale, proposa au gouvernement d’entreprendre une route entre Gracefield et le Lac Blue-Sea… qui tout donnant du travail aux chômeurs serait profitable au public. En 1944, le Gouvernement faisait encore la sourde oreille malgré qu’il ne s’agisse que d’une rénovation d’une distance de cinq milles seulement. Aussi cette fois c’est la population qui s’en mêlan et intervint auprès des autorités gouvernementales. Cette route importante était devenue pratiquement impraticable cinq à six mois de l’année. Les gens voulaient atteindre ce

Salle paroissiale de Maniwaki

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  Salle paroissiale de Maniwaki, Ce qu’il est convenu encore d’appeler la « Salle paroissiale » sur la rue Notre-Dame, aujourd’hui démolie. Cette salle était située près de l’église de l’assomption qui a été construite par les Oblats aussi par les paroissiens, alors que le père Ernest Castonguay était curé. L’ouverture officiel a eu lieu le 6 avrils 1947. Au sous-sol on y trouvait, au début, 4 allées de quilles.   Plus tard, on augmenta le nombre à 8. Cette salle servait à tous les besoins de la paroisse par ses espaces et ses locaux de toutes sortes.   À l’occasion de Noel et de pâques, on y célébrait les messes pour accommoder le plus de fidèle possible. En 1970, en raison de certains problèmes financiers les paroissiens décidèrent de vendre leur salle. Les Chevaliers de Colomb en ont été les premiers nouveaux occupants.   M Lionel Carle et quelques associées en sont devenue les propriétaires en 1974. Elle a été connue alors sous le nom de salle Mocafran .

Guerre des Shiners

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L'histoire,   Guerre des Shiners L’une des confrontations à caractère économique qui a fait couler le plus d’encre est sans contredit la Guerre des Shiners 1 . Il s’agit de la guerre sans merci que livrent alors aux «  Canadiens  » les journaliers irlandais dirigés par Peter Aylen, un ancien marin qui a fait fortune dans le commerce du bois 3 . Ce dernier devient leur chef en leur promettant de chasser les Canadiens français de cette industrie 4 . Ces Irlandais, arrivés dans l’Outaouais à l’époque de la construction des canaux militaires, ceux de Carillon, de Grenville et de la rivière Rideau, se retrouvent au chômage à la fin de ces travaux. Ce prolétariat de journaliers, pour la plupart catholiques, se compose d’individus qui n’ont aucune qualification particulière et qui, contrairement aux Canadiens, ont peu d’expérience du travail en forêt. Les travailleurs irlandais du canal Rideau sont souvent victimes d’accidents de travail et de la fièvre des marais. Ils habitent d’

Décès d'un pionnier, Charles Logue.

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Décès d'un pionnier, Charles Logue. Charles Logue étant émigrant Irlandais devenue prince du haut de la Gatineau.     Il arriva sur la Gatineau en passant par Bytów. Il commença vraisemblablement à travailler dans les chantiers de la Gatineau, puis fut peut-être commis pour l'un ou l'autre des gros entrepreneurs forestiers avant de se lancer lui-même.   Du Ottawa Journal, l’annonce le décès d'un pionnier du Haut de la Gatineau Charles Logue le 29 mars 1900. La mort de Charles Logue a ébranlé les régions jusqu’à Bytów (Ottawa)       et c’est pourquoi qu’il y a eu lieu un rassemblement important à ces funérailles étant aussi l’une des plus grande célébrations funérailles dans le Haut-de la Gatineau.   Un train spécial du chemin de fer de la vallée de la Gatineau, sous la responsabilité de M. JR Brennan, a quitté le dépôt de Chaudière samedi à 13 heures et a effectué une excellente course, en s'arrêtant à la plupart des gares réservées aux amis du regrett

Grotte de Fatima de Maniwaki

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Grotte de Fatima de Maniwaki Il y a quelques années, vers 1942 sous le règne du Père Castonguay comme curé, la paroisse de Maniwaki se donnait un monument religieux d’une certaine importance, inspirée des apparitions de Fatima. Le terrain fut choisi, une colline abrupte plantée de pins, et les bras bénévoles se mirent au travail. Dès les premiers coups de pelles, on découvre dans la terre un chapelet très ancien, emprisonné sous les racines d’un arbre. Chacun voulait sa part de l’étrange relique. Le travail s’acheva. Vint le jour de l’inauguration solennelle, où l’on avait invité les Indiens de la réserve. Une bonne vieille, Herméline Watagan, fut agréablement surprise   en voyant l’endroit choisi. C’était précisément celui où, petite orpheline, elle venait en cachette récité le chapelet avec une compagne, Marie Hébert, également orpheline, et devenue plus tard religieuse. Herméline raconta : «  Nous avion commencé à dire le chapelet sur la montagne. Une religieu

Presqu’île LISMORE

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Blue-Sea, presqu’île LISMORE. Désignation d’une petite presqu’île située sur la rive ouest du majestueux lac Blue-Sea à 20 kilomètres de Maniwaki. Depuis le début du XX siècle cette région est reconnue comme un important centre villégiature. Le 9 ième  Duc Devonshire  y possédait une résidence d’été qu’il nomma (Lismore House) reprenant ainsi le nom du célèbre château Irlandais de Lismore propriété de la famille du Duc Devonshire. Une petite gare sur la ligne ferroviaire reliant Ottawa à Maniwaki prit également le nom de New Lismore. Victor Christian William Cavendish, 9ième duc de Devonshire, gouverneur général du Canada de 1916 à 1921 et son épouse Lady Evelyn Emely Mary Fitzmaurice. Le plus jeune de ces fils Charles Arthur Francis épousa Adèle Astaire, la sœur de Fred Asteraire 1932. Après le départ du Duc, la propriété fut vendue à un groupe d`Américains fortunés et devint un club privé de chasse et pêche qu'ont appelait Blue-Sea-Club.  Ils enga

HISTOIRE DE LA CHASSE-GALERIE

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La légende qui suit a déjà été publiée dans La Patrie, il y a quelque dix ans, et en anglais dans le Century Magazine de New York, du mois d’août 1892, avec illustrations par Henri Julien. Elle a paru aussi dans À la Mémoire de Alphonse Lusignan ! Hommage de ses amis et confrères, Montréal, Desaulniers et Leblanc, 1892. On voit que cela ne date pas d’hier. Le récit lui-même est basé sur une croyance populaire qui remonte à l’époque des coureurs des bois et des voyageurs du Nord-Ouest. Les gens de châtieront continuer la tradition, et c’est surtout dans les paroisses riveraines du St. Laurent que l’on connaît les légendes de la chasse-galerie. J’ai rencontré plus d’un vieux voyageur qui affirmait avoir vu voguer dans l’air des canots d’écorce remplis de possédés s’en allant voir leurs blondes, sous l’égide de Belzébuth. Si j’ai été forcé de me servir d’expressions plus ou moins académiques, on voudra bien se rappeler que je mets en scène des hommes au langage aussi rude que leur d