La grande crise






La grande crise
Les années 1920 sont caractérisées par une série d’investissement majeurs dans la vallée de la Gatineau. Les chantiers sont désormais mécanisés, de grands barrages modernes son construits sur la Gatineau et sur ces affluents pour régulariser son cours, des usines sont mises en place pour fabriquer ici du papier, là de l’électricité…La CIP, en prévision des inondation qu`entraîneront les nouveaux barrages, défraie le déménagement d’un village complet, au Lac Sainte-Marie, et achète pratiquement tout le canton de Baskatong, où s’étendra un réservoir immense qui noiera le village du même nom.
Des investisseurs plus modestes tentent à leur tour de profiter du climat de relance et de la croissance des années folles pour moderniser ou construire des moulins à scie, des manufactures des fromageries, des beurreries, etc.
Mais ces investisseurs ne sont pas les seuls. L’optimisme qui est dans l’air pousse à emprunter pour investir.
Un grand nombre des maison bourgeoises de Maniwaki ont été construite entre la Première Guerre mondiale et la Crise.  Plusieurs entrepreneurs se lancent également en affaires au cours de ces années.  Quant à la population en général, elle reste dépendante, <a tous points de vue, de l’industrie forestière. La presque totalité des hommes travaillent dans les chantiers comme bûcherons ou draveur, pendant que leurs familles subsistent grâce au travail de la terre.
Beaucoup de familles vivent également à Maniwaki, carrefour des commerces et des services de toute la région. Commis, livreurs ou employés dans les magasins, les forges, les manufactures, les moulins à scie s’y multiplient…





Recherche Daniel Cécire
Réf: Une rivière qui vient di nord


Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Village du Baskatong

LE MONSTRE DU LAC BLUE-SEA

Un magasin général toujours vivant