Messages

Affichage des messages du 2022

LES CHANTIERS DE LA GATINEAU CHANGENT DE VOCATION.

Image
  Ce sont les guerres européennes du début des années 1800, en bloquant aux Anglais les forêts de Scandinavie, les ont obligés à venir chercher le bois de construction pour leurs navires en Outaouais et sur la Gatineau. Les riches peuplements de pin blanc et pin rouge bordant la Gatineau et ses affluents en ont fait un bassin parfait où venir puiser ces ressources, faciles à atteindre et faciles à flotter par la suite.    Des milliers d’hommes dans la force de l’âge auront ainsi suivi des géants tel que Jos Montferrand, dans ce pays jusque-là fréquenté par les seuls coureurs des bois et les Algonquins. De 1807 à 1840, des tarifs préférentiels sont instaurés par l’Angleterre. Cela permettra aux marchands britanniques d’importer en Angleterre le plus de bois possible du port d’embarquement de Québec, destination finale des cages de bois flottées depuis la Gatineau. Un privilège exclusif de coupe de bois est même accordé jusqu’en 1843 à ceux qu’on appellera les Barons de la Gatineau, en

Kitigan Zibi Anishinàbeg

Image
Au XIXe siècle, les Sulpiciens de la mission d’Oka tentent de faire des Anishinàbeg des agriculteurs sédentaires. Mais les Anishinàbegdésirent retourner dans leur territoire de chasse ancestral de Kichi Sibi pour vivre selon leur mode de vie nomade traditionnel. Le territoire est toutefois submergé de colons blancs venus coloniser ces nouvelles terres et entreprendre des coupes forestières. Les Anishinàbeg se dirigent alors vers Larrivière Désert, sous la direction du chef Antoine Pakinawatik. La Compagnie de la Baie d’Hudson les suit en installant un poste de traite à l’embouchure de la rivière en 1826, tout comme les Oblats qui ouvrent la mission de Notre-Dame-du-Désert en 1849. Dès lors, les missionnaires et les chefs anishinàbeg réclament aux autorités un canton pour établir une réserve algonquine. Toutefois, des employés du bûcheron Thomas McGoey résident déjà sur le site et protestent contre le possible établissement d’une réserve sur le territoire de la rivière Gatineau, ce qui

la mission oblate de Maniwaki

Image
MANIWAKI Arrivés à Montréal, Canada, le 2 dé­cembre 1841, les Oblats s’établissent à Bytown (aujourd’hui Ottawa) en 1844. S’adonnant au ministère auprès des plus abandonnés, ils n’hésitent pas à parcourir de grandes distances pour rejoindre des populations pauvres et dispersées. C’est ainsi qu’ils entrèrent en relation avec les Algonquins (Anishinabeg) qui, de temps immémorial, parcouraient leur territoire de chasse baigné par la rivière Gatineau et ses confluents, en particulier celui de la rivière Désert, c’est-à-dire au nord de la rivière des Outaouais. Depuis de nombreuses années, ces Autochtones nomades rejoignaient les Mohawks de Oka (Lac des Deux-Montagnes, non loin de Montréal) pour la période estivale de rassemblement. Mais en raison d’un conflit larvé entre les deux groupes, les Algonquins finirent par aban­donner Oka et se rassemblèrent plutôt, à partir des années 1820 environ, sur la pointe de terrain située au sud de la rivière Désert, là où elle se déverse dans la Gatin