tours pour localiser les feux

L'histoire de la protection des forêts contre le feu au Canada remonte à la fin du XIXe siècle. Depuis, le besoin de protéger les vies humaines et les ressources forestières a incité l'homme à moderniser toujours davantage les techniques de détection et de lutte selon les moyens de son époque. Au début, des patrouilles effectuées par des gardes forestiers permettent d'assurer la surveillance du territoire, de sensibiliser les usagers de la forêt et de déceler la présence de foyers d'incendies. L'année 1910 voit l'apparition de la tour d'observation.
Tu sais que tu viens de la région de Maniwaki


Faites de bois ou d'acier, les tours d'observation sont érigées sur les sommets les plus élevés du territoire et sont constituées en réseau. Elles peuvent atteindre 36 mètres de hauteur et sont coiffées d'une cabine ou d'une plate-forme. Le surveillant utilise des jumelles et un appareil de détection composé d'une carte du territoire montée sur un disque de métal, d'un cercle azimutal et d'une alidade. Lorsqu'il localise un feu, il alerte le poste central par téléphone ou par radio afin que celui-ci envoie les équipes nécessaires sur les lieux.


Depuis les années 1920, l'avion sert aussi à la détection, notamment en régions éloignées. Mais son efficacité demeure réduite parce qu'il ne peut survoler le territoire en permanence. En outre, son coût d'utilisation reste élevé. Il est donc surtout utilisé pour transporter les équipes d'intervention et le matériel là où le réseau routier ne se rend pas. 
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Mais au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'usage des tours d'observation décline et est abandonné à la fin des années 1960. L'avion, devenu un mode courant de transport, prend alors définitivement le relais.

Réf. archive de Radio Canada
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