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Affichage des messages du avril, 2020

Un magasin général toujours vivant

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J.O HUBERT de Maniwaki Avec le parvis de l’église, le magasin général était le principal lieu de rencontres des paroissiens. Mais rares sont les villages au Québec, en Ontario et ailleurs au pays qui peuvent encore compter sur ces commerces où l’on trouve de tout, même un ami, pour citer une célèbre publicité à la télé. C’est le cas de Maniwaki qui, depuis 1925, accueille le magasin J.O. Hubert. Le commerce de la rue Principale a été fondé en août 1925 par Joseph-Olivier Hubert. Ce dernier avait à cœur les intérêts de la région de la Haute-Gatineau. Il a œuvré comme conseiller municipal pendant plusieurs années et il s’est aussi beaucoup impliqué dans la commission scolaire de la région. Joseph-Olivier et son épouse ont eu douze enfants (ce n’était pas exceptionnel à l’époque!), cinq garçons et sept filles qui ont tous participé d’une façon ou d’une autre au développement de l’entreprise au fil des années. Mais ce sont surtout les garçons (Gérard, Augustin, Armand, Wilfr

Le Château Logue au tournant du temps

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Le château Logue est l'un des plus anciens bâtiments subsistant à Maniwaki. L'occupation du territoire de Maniwaki remonte aux années 1820, alors que des chantiers d'exploitation forestière y sont ouverts et que des ouvriers s'installent peu à peu dans le secteur. Vers 1826, la Compagnie de la Baie d'Hudson gère un poste de traite de fourrure, également magasin général, au confluent des rivières Désert et Gatineau. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, cette compagnie détient le monopole du commerce en Haute-Gatineau. Toutefois, cette situation change à partir de 1850, puisque le développement de l'industrie forestière attire de nombreux colons, ainsi que des nouveaux commerçants. Parmi ceux-ci figure Charles Logue (1846-1900) qui s'installe dans la région comme plusieurs autres de ses compatriotes d'origine irlandaise. Après avoir vraisemblablement travaillé dans les chantiers de la Gatineau et avoir été commis pour un entrepreneur forest

Baskatong, avant tout un village

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À compter de 1886, l’Oblat Jean-Pierre Guéguen de Maniwaki monte faire la mission pour les familles de colons établies dans le voisinage de la ferme de ravitaillement du Baskatong. Aménagée au confluent des rivières Baskatong et Gatineau, en amont immédiat de l’embouchure de la Gens-de-Terre, cette éclaircie agricole alimente les chantiers forestiers de George Hamilton et Allan Gilmour durant l’hiver. Avec l’aide financière de la Société de Colonisation du diocèse d’Ottawa, l’Oblat envisage de construire une chapelle dans le 7e rang du canton Baskatong, sur un coteau où les Anishinàbeg « enterrent les leurs depuis des temps immémoriaux. ».  Le père entend également éloigner les Anishinàbeg des débits d’alcool de Maniwaki en regroupant toutes les familles de la Désert, de la Gatineau, de la Lièvre et du lac Barrière sur un nouveau territoire réservé au Baskatong; il rencontre toutefois une forte opposition des familles de Kitigan zibi qui refusent d’être relocalisées mêm