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Montcerf-Lytton

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Histoire de deux villages, Montcerf-Lytton La concession des terres les plus intéressantes de l’Outaouais se fait surtout de 1796 à 1809. Il s’agit, en fait, d’une privatisation des terres publiques. Au cours de cette brève période, plus d’un million et demi d’acres de terre du domaine public québécois passent aux mains d’une poignée d’individus. Haute-Gatineau Dans l’Outaouais, au cours de la même période, 15 000 hectares de forêts sont consacrés à l’agriculture et à l’établissement de noyaux villageois. Les territoires qui sont ainsi soustraits au domaine public, sont pour la plupart L’exploitation des ressources forestières en accordant des licences pour la coupe de bois sur le domaine public, ce qui est à l’origine du régime des concessions forestières, système qui régira l’exploitation des forêts de l’Outaouais pendant plus de 150 ans. En coupant les arbres de la forêt, on mit à découvert des terres cultivables. Des hommes riches et puissants se firent concéder des lo

BURBIDGE & MESSINES

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En accumulant l'historique d'un village et de c'est premier colonisateur, il faut d’abord d’être dans le contexte du méandre du temps passé.    En coupant les arbres de la forêt, on mit à découvert des terres cultivables. Des hommes riches et puissants se firent concéder des lots, on arpenta de nouveaux cantons et partout se fondèrent des colonies qui furent le commencement des villages, des villes et des paroisses.)   Les premiers cantons habités furent évidemment ceux du bas de la rivière (Argenteuil, Montebello).   Peu à peu les bords de l'Outaouais, les cantons du Nord, la vallée de la Gatineau s'ouvrirent à la colonisation sous l'énergique impulsion des barons forestier et des pères Oblats.   Burbidge, était, jusqu’au début, une simple partie du canton de Bouchette. Les routes de bûcherons serpentait le secteur et bien souvent difficile. Vallée de la Gatineau Quelques années plus tard, vers 1840, la vint s’établir sur ces terres. Le

Père Régis Déléage

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DÉLÉAGE (Deléage), JEAN-FRANÇOIS-RÉGIS, prêtre, oblat de Marie-Immaculée, né à Crossac, commune de Sainte-Sigolème, Haute-Loire, France, le 15 décembre 1821, fils de François Deléage et de Jeanne Romeyer, cultivateurs, décédé à Ottawa, le 1er août 1884. Jean-François-Régis Déléage fréquenta le petit séminaire de Monistrol-sur-Loire, Haute-Loire, et le grand séminaire du Puy avant d’entrer au noviciat des oblats à Notre-Dame de l’Osier, Isère, le 24 février 1847, où il fit profession le 27 février 1848. Il termina ses études théologiques à Montréal et y fut ordonné prêtre, le 29 octobre 1848, par Mgr Joseph-Bruno Guigues*, évêque de Bytown (Ottawa). Le nouveau prêtre, parlant peu l’anglais, se dévoua d’abord, de 1848 à 1853, dans la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation (Our Lady of the Visitation), à South Gloucester, Haut-Canada, qui comptait environ 2 000 Irlandais. Malgré une violente opposition des orangistes, il y construisit une église et, en plus de cette parois

Incendie meurtrier à Maniwaki 1930

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Du haut de la Gatineau, le mardi 18 février 1930 à 4.30 heures de l'avant midi, l’incendie le plus désastreux depuis la fondation du village de Maniwaki; l’hôtel à trois étages de madame Narcisse Galarneau du secteur de la rivière Désert canton de Egan.   Il y a eu cinq pertes de vie, soit madame Narcisse Galarneau (37 ans) ses enfants; Raoul (4 ans) et Donat (2 ans); son frère John Maranger (32 ans) et Nelson Bertrand (25 ans). Le seul survivant de la famille Galarneau est Glory (10 ans) qui s’est brûlé les mains. Il fut sauvé par Larrivière qui s’est brûlé la chevelure. Les blessés furent; Roméo Bertrand qui s’est fracturé la hanche en sautant du troisième étage. En sautant du deuxième, les servantes, Louise Robitaille et Marcelon St-pierre se blessent légèrement. secteur de L'hôtel Galarneau Les blessés furent transportés à l’hôpital local sous les soins du Dr. Besner. On crut la cause de l’incendie fut attribuable à la fournaise surchauffée, lorsque tout

La fabuleuse histoire de la Gilmour

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  La fabuleuse histoire de la Gilmour Vous vous êtes sans doute promenés dans le parc Jacques-Cartier et avez remarqué la petite construction en pierre à l’extrémité de la rue Laurier. Vous savez qu’elle abrite la Maison du vélo et qu’elle appartient au passé pas si lointain de Gatineau. Mais elle se révèle un maillon précieux d’une histoire très, très riche…. Cette histoire débute en Écosse avec la naissance en 1816, d’Allan Gilmour qui a la chance d’avoir un oncle fortuné qui l’envoie en Canada travailler à Montréal en 1832 avec son cousin James, pour l’une de ses succursales, la William Ritchie and Company. Allan a 16 ans. En 1840, Ritchie prend sa retraite. Les cousins assurent la succession et renomment la compagnie Gilmour and Company. Cette dernière acquiert des propriétés et des terrains et ouvre à Bytown une succursale qui se spécialise dans l’achat de bois et la vente de provisions aux chantiers forestiers. 1842, les Gilmour construisent des moulins aux chutes C