En accumulant l'historique d'un village et de c'est premier colonisateur, il faut d’abord d’être dans le contexte du méandre du temps passé. En coupant les arbres de la forêt, on mit à découvert des terres cultivables. Des hommes riches et puissants se firent concéder des lots, on arpenta de nouveaux cantons et partout se fondèrent des colonies qui furent le commencement des villages, des villes et des paroisses.)
Les premiers cantons habités furent évidemment ceux du bas de la rivière (Argenteuil, Montebello).
Peu à peu les bords de l'Outaouais, les cantons du Nord, la vallée de la Gatineau s'ouvrirent à la colonisation sous l'énergique impulsion des barons forestier et des pères Oblats.
Burbidge, était, jusqu’au début, une simple partie du canton de Bouchette. Les routes de bûcherons serpentait le secteur et bien souvent difficile.
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Vallée de la Gatineau |
Quelques années plus tard, vers 1840, la vint s’établir sur ces terres. Les Knight décidèrent de produire, de cultiver et d’élever sur une ferme qu’ils avaient aménager, Enfin d’alimenter les chantiers du nord.
Ils défrichent les terres nécessaires et entreprirent la culture du grain, du foin, et bien sûr la pomme de terre, ainsi que l’élevage du porc et du bœuf. Pour ce faire, ils durent engager une importante main-d’œuvre.
Plusieurs travaillants de cette compagnie venue tenter leur chance sur un sol nouveau et de l’ensemble de la région, décidèrent de s’établir à cet endroit. C’est ainsi que plusieurs familles, encore de Messines aujourd’hui, prennent leurs sources de cette époque glorieuse.
La compagnie Knight sera suivie d’autre commerçants du bois, comme les Edward, les Guilmor, les Gouin et plus tard les Hamilton qui s’installèrent sur ces terres.
On vit donc de nouvelles familles entreprendre l’aventure et venir s’établir ici.
Les sentiers de colonisation devinrent peu à peu des rangs portant bien souvent le nom du premier arrivant. Et à travers cette lutte de l'homme avec la forest, du colon avec ses terres arides, on vit ces familles pionniers relever de nombreux défis. Famille chrétienne et l'augmentation de la population les besoins matériels et religieux ont obligé les autorités civiles et religieuses à organiser complètement ce canton appartenant à Bouchette.
La mission de Saint-Raphaël de Burbidge est fondée vers 1902, est desservie sur le plan pastoral par le curé de Bouchette.
L’abbé Albert Forget, celui-ci a été le pasteur vers 1902 à 1911. La première visite du 14 août 1907 de L’archevêque d’Ottawa, Mgr Duhamel, celui-ci aurait béni la chapelle de bois aussi construite vers 1906, Cette première chapelle de 125 places environ, aussi situé sur un terrain appartenant aux dames Paquette et Squires qui servira à divers usages, avant d’être vendue et transporter sur un terrain, pour devenir une partie de l’actuelle maison de Madame Rolande Galipeau, épouse de Wilfrid Galipeau.
Vers 1907, un terrain a été donné par Monsieur James Rowan, pour y construire une église et la Corporation épiscopale de Mont-Laurier a dû être faite verbalement à ce moment, Mais un contrat est signé le 16 décembre 1913, par lequel M.James Rowan vend pour un dollar à la Corporation épiscopale le lot 37-4 du Canton de Bouchette
. Le premier curé résidant, l’abbé Esdras-Guillaume Barrette, en 1911, entreprend bientôt la construction d’une église plus vaste. Dessiné par l’architecte Charles Brodeur de Hull, , le temple de Messines est dédié à l’archange Saint-Raphaël.
Les registres paroissiaux furent ouverts en 1906. Plusieurs croix de chemin ont été construite, une tradition ou les familles après la messe s'arrêtait pour y faire une prière. Ainsi, on retrouve encore aujourd’hui les traces de ces symboles sur ces terres en formant les limites actuelles de Messines.
MeVers 1875, Mlle Sathurs enseignait à Burbidge dans un local fourni par la compagnie Knight.Cette compagnie était située au centre du village actuel. Les autre professeurs qui lui succédèrent furent : Mesdemoiselles Annie Kelly(1878), Latourelle, Guinard et Thivierge.
Vers 1907, les étudiants se rendaient à l'école, étant aussi une maison à pièce aussi situé jadis devant le bureau de poste actuel. Quelques années plus tard vers 1909, un grand bâtiment à deux étages fut construit par la commission scolaire, situé près de l'église qui a été aussi la maison de Wilfrid Galipeau
Il ne faudra oublier, en ce temps-la, il n'y avait pas de routes, ni de trottoir et encore moins des autobus scolaires, Certains élèves se rendaient à l'école à pied, d'autres voyageaient en boggies ou en traîneaux tirés par des chiens.
Des poêles à bois chauffaient les classes. Chaque matin, un élève commencait l'attisée vers huit heures et recevait trois dollars par années de la commission scolaire pour ce travail. Vers onze heures de la matinée, les élèves pouvaient enlever leur manteau car le local était réchauffé. Dans l'école,
il n'y avait pas d'eau et les toilettes étaient à l'extérieur seulement. Lorsque le thermomètre marquait quarante degrés sous zéro, ce n'était pas toujours intéressant. Pour les journées sombres, les professeurs se servaient de lampes à l’huile, de fanaux ou de cierges afin d'éclairer les classes, car il n'y avait pas encore d'électricité.
Les école de rang étaient présente dans certain secteur de Messines.
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Étudiants école val-Guertin |
École du rang Val guertin y ont enseigné, Mesdemoiselles Rita Martin, Elvine Noel, Antoinette Bénard, Yvonne Caron. Marie-Luce Hubert, Godin, Gauthier, et mme Patricia beauregard.
École de rang Farley, y ont enseigné, Yvette St-Jacque,Thérèse Charron, Hélène Keeny, Ruth Codert, Denise Couture, ainsi que Monsieur Hugues michaud et Antonin Sequin.
École de rang de la montagne, y ont enseigné, Mesdemoiselles Rose Alba Larivière, Yvette Noel, Louisiane Legault, Aline St-Jacques. Laura lapointe, Micheline Poulin, Joséphine Clément, Odette Dufour,Aline Nault, Couranna Gravelle, et mme gérard Audet.
École de rang Lafontaine, y ont enseigné. Mesdemoiselles Yvonne caron, Mathilda Saumur, Yvette Clément, Jeanne Gauthier et Anne-Marie Gauthier.
L'École du village y ont enseigné, les religieuses de Ste-Croix, Mesdemoiselles Suzanne St-Jean, Yvette Noel, Aline St-Jacque.
En 1924, les Soeurs du Sacré-Coeur prennent charge de l'école du village. Elles y enseignaient jusqu'en juin 1930. Par après la communauté religieuse des soeurs Sainte-croix prennent la relève, ils étaient aussi très impliqués à l'éducation chrétienne. En septembre 1938 les religieuses de St-Croix dirigent la nouvelle école construit dans les début de 1937 étant l'académis St-Raphael, la première directrice a été Sr.Marie de Ste-Rosalie.
BURBIDGE.
Du nom de George Burbidge, Avocat, juge et écrivain, il a été un des premiers villégiateurs du lac Blue-Sea. Avec l'arrivé du chemin de fer, la gare portait aussi le nom de celui-ci, le bureau poste était aussi identifier à ce nom.
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George Burbidge, Avocat, Juge.écrivain |
Avec la fondation de la nouvelle paroisse de Saint Raphaël, sous l'impulsion du curé Félix Edouard Le Gendre il était indispensable que cette nouvelle paroisse porte le nom d'un personnage étant identifié à l'église Anglicane.
En précisant que le terrain de la nouvelle église, presbytère, cimetière et l'école a été offert gratuitement par une famille Anglicane. Le nom fut changé en celui de Messines, petite localité existante, situé en Belgique, à la frontière de la France. Au cours de la première guerre mondial de 1914-1918, de nombreux soldats canadiens combattirent avec succès dans cette région frontalière.C'est possible pour le nom de Messines parviennent jusqu'ici et finisse par s'imposer par la localité à la fin de 1919.
D'après l'évêque de Mont-Laurier font état d'une forte opposition de quelques touristes de langue anglaise à un tel changement de nom.
Développement des secteurs.
La paroisse de Saint-Gabrielle de Bouchette , fondé en 1872, comprenait un vaste territoire, dont faisait partie le canton de Burbidge. Dès 1840, on commence à travailler et à s'installer sur ces terres.
Vers 1857, Léon Guertin originaire de Contrecœur, obtient du gouvernement une terre de colonisation sous promesse de la faire fructifier (un lot sur billet. Selon l’expression d’usage de l’époque). Ce dernier, ancêtre de la plupart des Guertin. En mémoire de ce premier colon, on nomma l’endroit où il avait vécu si longtemps à Val Guertin. Messieurs Xavier Guertin,Thomas Meunier, Pierre Thibault, Galarneau, compte au titre de pionnier
Quant à Farley. Ce nom réfère également à un pionnier dont il a été impossible de retracer le prénom, et qui entra dans l’histoire de Messines pour avoir ouvert les portes à la colonisation sur ces terres, encore aujourd’hui comme faisant partie de Farley.
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Secteur Faley |
A part M.Farley, nous retrouvons Georges Malboeuf, les Lafrenière et les Clément.
Le Rang Lafontaine, ainsi nommé en l’honneur de ses premiers colons dont Calixte et Antoine Lafontaine, ainsi les lacroix, Turpin et Cécire,
D’autres points de Messines étant les plus anciennes et se sont développés aux autres secteurs.
Le Centre du Village de Messines était connu de toute la population comme le « Village ». Vers 1858-59, M. Thomas Cronier, un ancien matelot dit-on, Joseph l’Écuyer. Magloire Saumure, Etienne Deslauriers et plusieurs autres vinrent jeter les bases du Villages.
Le rang de la Montagne, le Grand Chemin, le lac Des cèdres. Le rang Saumure sont autant de parties qui, une fois réunis ont formé Messines. Les Marinier, St-Jacque et Bédard en faisaient partis.
La construction du chemin de fer a été réalisé en 1904, qui relança aussi la communauté, l’amenant à se regrouper et à demander son incorporation officielle en 1906. Mais c'est en 1921 que la municipalité fut officiellement incorporée. M. Louis l’écuyer étant un des instigateurs de la création de la nouvelle municipalité fut le premier à accéder au titre de maire de Messines.
En 1904, le premier maître de poste de Burbidge fût M,françois (Frank) Nault.Il se rendait à Bouchette et à ferme des six du portage pour la distribution du courrier Tous les matins , peu importe le temps, il attelait les chevaux.
Une tournée de quatre heures et plus, sans oublier les hivers rigoureux d'antan qui n'épargnent probablement le postier de ses tempête abondantes et de ses froids mordants.
En accumulant l’histoire et du développement de notre coin de terre et bien avant que Messines soit incorporé que M.Fred St-Jacques aurait construit en 1902 une maison de pension pour recevoir les travailleurs forestier et autre de passage et que les gens surnommait aussi l'hotel du coin.
Frank Nault aurait pri possession en 1904 cette établissement pour y faire un endroit plus conforme en recevant les touristes à la gare. Entre 1902 à 1931 les hôtelière du même établissement ont été M.Fred St-Jacques, M. Frank Nault, M.Elie Nault, M.John Scullion, M.John Malbeuf, et M.Antoine Poulin perdit la vie lorsque son hôtel fut complètement rasé par les flamme 1930.
Un deuxième établissement hôtelier qui a été construit par M.Eugène Marinier aussi incendié en 1927.
La première forge commerciale a été construite en 1908 par Alexandre Mathieu, et le dernier a possédé une forge dans le centre du village en 1927 est M. Ernest Noel. Trois moulins à scie existaient sur le territoire de messines, un était situé près du lac Clément et l'autre à farley et aussi dans le secteur de Val-Guertin. Je ne peux vous confirmer les fondateurs, mais Napoléon et Josaphat Galipeau et Aristide Jolivette en étaient les opérateurs. Romuald Clement, Calixe Galipeau, et Léopold Beauregard, dirigeaient des moulins à Bardeaux . Alexandre Éthier possédait la boulangerie du village en 1928.
Une fromagerie ouvre ses portes en 1910, celle-ci permettait aux fermiers de vendre leur lait.
Le premier propriétaire était un Monsieur Nault de Montcerf, la fromagerie est vendu par la suite à M.Eusèbe Lafontaine. L'existence de la fromagerie n'a été que de quinze ans.
Les premiers marchant généraux et épiceries, entre 1893 à 1915. M.Yves Lefebvre a été le premier. M.Andrew Rowan, c'est aussi le donateur du terrain pour y construire l'église. M.Hermidas Roy, M.Charles Momi, Frank Nault.
Les marchant généraux et épiceries, 1911-191? M.Ulric Nault, celui-ci aurait vendu à M. Alexandre Lafrenière pour prendre possession l'hôtel Commercial .
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Devenu le magasin Alexandre Lafrenière |
Le 9 Octobre 1931 le magasin et bâtiments D’Alexandre Lafrenière a été incendié et ça été une grande perte. Autre marchant, 1922, M.Théodore Riopelle, M. 1930 M.Oscar St-Jacques, pour terminer en 1930 Mme Joseph Martin.
Octobre 1931, Le restaurant et salon de coiffure pour dame de M.Abraham Lacroix a été aussi incendié.
1913. M.Amedé, Adélard, Joseph Cécire, marchant et salon de barbier, étant aussi situé dans le centre du village.
924-1929, M. Alexandre Lafrenière a été agent d’automobile.
La première épicerie de val-Guertin a été ouverte par M. Adélard jolivette. Vers 1945 Madame Laura Cécire du rang Lafontaine ayant aussi un magasin général avec station-service
L'année 1920, ça été l'ouverture de la succursale de la Banque Canadienne National .
M.Hormidas Latourelle en n'était le directeur.
Il administra cette succursale de 1920 à 1969.Son épouse Marie-Anna Laliberté occupait le poste de commis. Cette Banque était situé, voisin de l’école St-Raphael. La Banque Canadienne National a été au service de la population durant 49 ans.
Les automobiles étaient de plus en plus présentes, le premier garage a été ouvert par Théodor Riopelle, suivi de Léon Piché, hermidas latourelle et Ritcher Maurice. Dans les années 50, Léonard (Léo) Lafontaine aurait ouvert son garage avec station-service dans le secteur du rang Lafontaine. Le garage de Nelson Jolivette était situé dans le secteur du rang Guertin.
Agriculture.
C'est en 1942, que Monsieur Anastase saumur, aussi l'homme de confiance des agriculteurs de l'époque, entreprit une campagne de sensibilisation auprès des producteurs de la région pour former une coopérative agricole.
Son projet se réalisa le 7 octobre 1945. L'adjectif de cette institution, visait à agrandir, tout spécialement, le marché de la vente de la pomme de terre et également à fournir un entrepôt pour sa conservation. La construction de la coopérative a été aménagé près de la voie ferrée, car on pouvait charger directement des entrepôts, dans les chars chauffés du train.
Alors que tout allait pour le mieux, le feu vint raser complètement le bâtiment, le 26 avril 1949. Cette épreuve, loin de les décourager, renforça leur lien de solidarité.
On décida donc de reconstruire immédiatement. Quelques mois plus tard, c'était chose faite; le train-train familier reprit de plus belle, allant toujours en augmentant. Une preuve, c'est que l'an 1955 se révéla être l'année record de production puisque 65,000 poches de 75 livres de patate furent enregistrées. Sans oublier que la dinde entra également dans la course.
La coopérative offrait des services multiples. En 1943, la caisse populaire ouvrait un local dans la coopérative, ainsi qu'un magasin de marchandise, que ceux-ci, pouvant déjà se procurer de la nourriture nécessaire à leurs animaux de même que les principaux objets pour la ferme, soit; broches, outils, quincaillerie, insecticides et engrais. C,est ainsi que l'on retrouvait dans ce magasin tout pour habiller le père et le fils .De même on disposait de moulin à laver, de réfrigérateur ainsi que des anneaux de mariage disponible seulement sur demande.. Anastase Saumur continua quand même à remplir les trois fonctions malgré une maladie qui le brimait.
(Soulignons que M.Saumur travaillant pour $3,000 dollars par an, ce qui équivalait à l'époque à la moitié du salaire minimum)Rien d'étonnant à ce son dévouement soit grandement souligné le 4 juin 1954 alors que Mgr Limoges lui remit la médaille "Beni Merenti" offert par la Sainteté le pape pie XII, médaille soulignant le mérite d'une personne s'étant consacrée à la bonne marche d'une communauté. Je souligne aussi que ce patriote ne devrait être pas oublier.
Recherche:Daniel Cécire
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75 anniversaires de Messines
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