Messages

Affichage des messages du février, 2020

Kitigan zibi ,Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire

Image
Kitigan zibi ,Notre-Dame-du-Très-Saint-Rosaire Outre leur présence chez les Anishinàbeg de Kitigan zibi depuis 1845, les Oblats de Maniwaki érigent des aïamiemikiwan, des maisons de prières, à Mitikonobikïng, Kiteigasi, Manouan, Wemontaching, Obédjiwan, Waswanipi ainsi qu’aux lacs Simon, Barrière et Victoria; ils font aussi la mission à Coocoocahe, Mesagemous, Mikiskan, Michomis et Oskélénéo. À Maniwaki toutefois, la situation se détériore. Croyant que les Oblats sont là uniquement pour eux, les familles autochtones acceptent mal que les Pères consacrent de plus en plus de temps aux colons blancs arrivés de Gloucester avec le père Régis Déléage. Celui-ci doit même s’impliquer physiquement pour arracher la statue de la Vierge des mains d’un colosse anishinàbe qui avait résolu de l’emporter avec lui pour protester contre les prises de position des Pères en faveur des paroissiens blancs. L’église paroissiale devenant exigüe, la tension monte à nouveau en 1894 alors que le père

Un village Baskatong

Image
Un village Baskatong À compter de 1886, l’Oblat Jean-Pierre Guéguen de Maniwaki monte faire la mission pour les familles de colons établies dans le voisinage de la ferme de ravitaillement du Baskatong. Aménagée au confluent des rivières Baskatong et Gatineau, en amont immédiat de l’embouchure de la Gens-de-Terre, cette éclaircie agricole alimente les chantiers forestiers de George Hamilton et Allan Gilmour durant l’hiver. Avec l’aide financière de la Société de Colonisation du diocèse d’Ottawa, l’Oblat envisage de construire une chapelle dans le 7e rang du canton Baskatong, sur un coteau où les Anishinàbeg « enterrent les leurs depuis des temps immémoriaux. ». Le père entend également éloigner les Anishinàbeg des débits d’alcool de Maniwaki en regroupant toutes les familles de la Désert, de la Gatineau, de la Lièvre et du lac Barrière sur un nouveau territoire réservé au Baskatong; il rencontre toutefois une forte opposition des familles de Kitigan zibi qui refusent d’être r

Pointe-Comfort

Image
Pointe-Comfort L’origine de Pointe-Comfort. À compter de 1845, les Oblats de Maniwaki commencent leurs missions hivernales auprès des forestiers à l’emploi des Gilmour et des Edwards qui terrassent les grands pins dans le voisinage des lacs Pémichangan et 31 Milles. Le premier témoignage écrit de la région de Pointe-Comfort est celui de l’Oblat Joseph-Bruno Guigues, l’évêque d’Ottawa qui, explorant son grand diocèse, traverse du bassin de la Gatineau à celui de la Lièvre en 1849. Il se montre très critique de la région qu’il découvre entre ces deux affluents de l’Outaouais : « Pour y aller, nous eûmes à traverser six lieues de plus mauvais terrain que nous eussions encore eu à parcourir. Je ne pense pas qu’il ne soit jamais possible de former une mission qui soit tant soit peu considérable dans cet endroit. ». Voilà une vision bien tranchée de la vocation agricole du canton Blake. Originaires du comté d’Argenteuil et du canton Aylmer, les premiers colons : Thompson, Pelletier, Ther

Blue-Sea, avant tout une paroisse.

Image
 Blue-Sea, avant tout une paroisse. Parcouru par les Anishinàbeg depuis des siècles et sillonné par les forestiers des frères Hamilton à compter de la décennie 1810, le territoire du canton Bouchette s’ouvre à la colonisation en 1851. Au cours de cette seconde moitié du XIXe siècle, les pionniers Gauthier, Courchaîne, Beaudouin, Lacroix, Tremblay, Bénard entreprennent de transformer le sol forestier en terre arable dans les rangs attenants aux lacs Blue Sea, des Îles et Long. Le curé Isidore Garon de Bouchette vient y célébrer la messe dans la maison d’un colon. En 1901, trop peu populeuse, la colonie se voit refuser la construction d’une chapelle par l’évêque Thomas Duhamel d’Ottawa. Quelques mois plus tard cependant, avec les travaux de la montée du chemin de fer qui amènent beaucoup d’optimisme, une chapelle-école est érigée pour la cinquantaine d’enfants de la colonie. À compter de 1907, le curé Camille Guay de Gracefield, nouveau responsable de la mission, s’efforce

Avant tout une paroisse, Montcerf 1873

Image
Avant tout une paroisse, Montcerf 1873 À compter de 1873, les pionniers Isidore Proulx, Urgel Picotte et Pierre Major entreprennent abattis et brûlis à la première traverse de la rivière Désert dans le canton Egan*. Au cours des premières années, les Oblats Régis Déléage, Laurent Simonet et Médéric Prévost viennent faire la mission à Rivière-Désert dans la maison de pièces de la famille Proulx. Au printemps 1882, le père Prévost fait construire une chapelle sur le lot défriché par Gilbert Pilon dans le 4erang. La construction n’étant pas terminée, c’est sous un toit de feuillage que l’évêque Thomas Duhamel d’Ottawa la consacre à Sainte-Philomène lors de sa visite pastorale. À son arrivée dans la mission 2 ans plus tard, le père Charles-Marie Paradis, insatisfait du site de la chapelle, enfaite ériger une autre au sommet d’une colline voisine « connue sous le nom de Montcerf, fort pittoresque mais d’un difficile accès ». Ce passage de l’actif père Paradis en Haute-Gatineau s’a