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MONTCERF : APICULTEURS.

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  M. Joseph Martineau débuta en apiculture avec assez de succès. En 1913, il n’avait que 35 ruches. C’est alors que Salomon s’associa avec lui pour augmenter le rucher. En 1914, ils portèrent les nombres des ruchers à 300. Cette même année fut favorable aux abeilles. Au commencement de septembre, on avait récolté 28,000 livres de miel. Croyant la récolte finie, on fit les préparatifs d’hivernage. Mais le 10 septembre, la température devint très favorable et dans une dizaine de jours les abeilles avaient encore produit 12,000 livres de miel. Les abeilles s`éraient mises à butiner sur la verge-d’or, l’aster et autres plantes mellifères alors ne pleine floraison. La production atteignit, cette année-là, au-delà de 40,000 livres de miel. En plus, les abeilles produisirent assez de miel pour l`hivernage : ce qui représentait encore un autre 10,000 livres. Cette production merveilleuse avait éveillé l’attention du Gouvernement et tous les apiculteurs de la province de Québec. Les années

GINO ODJICK. GINO, GINO, GINO

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Gino Odjick (né le 7 septembre 1970 dans la communauté algonquine Kitigan Zibi de la région de Maniwaki, Québec .  Très jeune Gino un pensionner du hockey démontra déjà ca performance au centre sportif de Maniwaki, très jeune en recevant un trophée sachant pas qu’un jour le centre sportif de Maniwaki portera son nom. La carrière de Gino Odjick Un produit de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Odjick fut sélectionné par les Canucks de Vancouver en 1990. Avec son club junior, le Titan de Laval, il participa à deux reprises au tournoi de la Coupe Memorial sans toutefois mettre la main dessus. En 1990, ils s'inclinèrent en finale devant les Generals d'Oshawa qui comptait dans ses rangs un certain Eric Lindros. Après cette dernière participation au tournoi, il rejoint les Canucks, jouant l a majorité de la saison avec eux, mais jouant aussi quelques parties avec les Admirals de Milwaukee dans la Ligue internationale de hockey. Après quelques saisons à Vancouver, il fut échan

LES CHANTIERS DE LA GATINEAU CHANGENT DE VOCATION.

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  Ce sont les guerres européennes du début des années 1800, en bloquant aux Anglais les forêts de Scandinavie, les ont obligés à venir chercher le bois de construction pour leurs navires en Outaouais et sur la Gatineau. Les riches peuplements de pin blanc et pin rouge bordant la Gatineau et ses affluents en ont fait un bassin parfait où venir puiser ces ressources, faciles à atteindre et faciles à flotter par la suite.    Des milliers d’hommes dans la force de l’âge auront ainsi suivi des géants tel que Jos Montferrand, dans ce pays jusque-là fréquenté par les seuls coureurs des bois et les Algonquins. De 1807 à 1840, des tarifs préférentiels sont instaurés par l’Angleterre. Cela permettra aux marchands britanniques d’importer en Angleterre le plus de bois possible du port d’embarquement de Québec, destination finale des cages de bois flottées depuis la Gatineau. Un privilège exclusif de coupe de bois est même accordé jusqu’en 1843 à ceux qu’on appellera les Barons de la Gatineau, en

Kitigan Zibi Anishinàbeg

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Au XIXe siècle, les Sulpiciens de la mission d’Oka tentent de faire des Anishinàbeg des agriculteurs sédentaires. Mais les Anishinàbegdésirent retourner dans leur territoire de chasse ancestral de Kichi Sibi pour vivre selon leur mode de vie nomade traditionnel. Le territoire est toutefois submergé de colons blancs venus coloniser ces nouvelles terres et entreprendre des coupes forestières. Les Anishinàbeg se dirigent alors vers Larrivière Désert, sous la direction du chef Antoine Pakinawatik. La Compagnie de la Baie d’Hudson les suit en installant un poste de traite à l’embouchure de la rivière en 1826, tout comme les Oblats qui ouvrent la mission de Notre-Dame-du-Désert en 1849. Dès lors, les missionnaires et les chefs anishinàbeg réclament aux autorités un canton pour établir une réserve algonquine. Toutefois, des employés du bûcheron Thomas McGoey résident déjà sur le site et protestent contre le possible établissement d’une réserve sur le territoire de la rivière Gatineau, ce qui

la mission oblate de Maniwaki

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MANIWAKI Arrivés à Montréal, Canada, le 2 dé­cembre 1841, les Oblats s’établissent à Bytown (aujourd’hui Ottawa) en 1844. S’adonnant au ministère auprès des plus abandonnés, ils n’hésitent pas à parcourir de grandes distances pour rejoindre des populations pauvres et dispersées. C’est ainsi qu’ils entrèrent en relation avec les Algonquins (Anishinabeg) qui, de temps immémorial, parcouraient leur territoire de chasse baigné par la rivière Gatineau et ses confluents, en particulier celui de la rivière Désert, c’est-à-dire au nord de la rivière des Outaouais. Depuis de nombreuses années, ces Autochtones nomades rejoignaient les Mohawks de Oka (Lac des Deux-Montagnes, non loin de Montréal) pour la période estivale de rassemblement. Mais en raison d’un conflit larvé entre les deux groupes, les Algonquins finirent par aban­donner Oka et se rassemblèrent plutôt, à partir des années 1820 environ, sur la pointe de terrain située au sud de la rivière Désert, là où elle se déverse dans la Gatin

Un bref rappel historique des Municipalités.

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  Je vous propose un bref rappel historique de l’évolution des institutions municipales et des élus. De la Nouvelle-France à Aujourd’hui. Sous le régime français, entre 1608 et 1760, très peu de pouvoirs locaux sont accordés au peuple par le roi de France. L’intendant était celui qui cumulait les responsabilités aujourd’hui attribuées au palier municipal comme la voirie, l’habitation et la prévention des incendies. Le territoire est découpé en quelque 300 seigneuries que le roi a concédées à des seigneurs qui ont le mandat de les mettre en valeur par la construction de routes, de moulins ou autres. Parallèlement, la paroisse religieuse prend une place importante dans le développement de la Nouvelle-France. En 1722, le territoire est divisé en 82 districts paroissiaux qui se superposent aux seigneuries. Ils sont gérés par des conseils de fabrique composés de marguilliers. Ces notables élus une fois l’an avaient le mandat de veiller à la protection des intérêts religieux de la commu

L’amour trompé d’Arsène Daoust

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Aumond.  CAPSULE DE NOTRE HISTOIRE / Je vais ici traiter des délices des amours interdites, car il est bien connu que dans la femme des autres, le diable met une cuillerée de miel et qu’un amant a toutes les qualités et les défauts qu’un mari n’a pas. Un proverbe finlandais dit : l’amour est un champ fleuri et le mariage un champ d’orties. Et c’est au pied de l’autel ou au palais de justice, que les personnes qui unissaient autrefois leur destinée se promettaient réciproquement fidélité. Cette conception du mariage, dans lequel la fidélité doit jouer un rôle de premier plan, est apparue avec les philosophes classiques de la Grèce antique. Toutefois, les hommes ont toujours voulu croire que l’exclusivité sexuelle concernait surtout les femmes, particulièrement leur conjointe. La Bible a d’ailleurs fortifié leur conviction. Ainsi, Sarah qui était stérile dit un jour à Abraham : « Voici que le Seigneur m’a empêchée d’enfanter. Va donc vers ma servante, peut-être que par elle j’aurai