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Affichage des messages du décembre, 2019

LAC DES FÉES

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LAC DES FÉES Caché derrière un écran de verdure, le lac des Fées est l’un des beaux espaces naturels facilement accessibles depuis le centre-ville de Gatineau. Situé dans le parc de la Gatineau, Le lac ne s’est pas toujours appelé lac des Fées; il était connu sous le nom de lac Christie jusque dans les années 1950. Il doit son changement de nom à une légende amérindienne : à l’époque où le territoire faisait l’enjeu de luttes farouches opposant Algonquins et Iroquois pour la maîtrise de la voie navigable de la « Grande Rivière », un groupe d’Algonquins campait sur les rives du lac des Fées. Parmi eux se trouvait une jeune femme d’une grande beauté courtisée par deux jeunes guerriers. La jeune femme hésitait, incapable de choisir entre ses deux prétendants. Apprenant l’approche d’une expédition d’Iroquois dans les environs de la chute des Chaudières, les hommes du campement s’élancèrent à leur rencontre. Une bataille sanglante s’ensuivit au cours de laquelle les deux prét

Traditionnel menu de Noël

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Traditionnel menu de Noël Chaque année le 24 décembre, des millions de Québécois se réunissent en famille pour partager le traditionnel souper de Noël. Mais combien d'entre eux savent vraiment quelle est l'origine de ce repas si particulier? Nous avons fait appel à Michel Lambert, fondateur du site Cuisine patrimoniale du Québec et auteur de la collection Histoire de la cuisine familiale du Québec, pour en avoir plus. L'origine du menu de Noël au Québec ne date pas d'hier. Elle remonte à l'hiver 1671-1672, selon ses recherches. C'est en effet les traces écrites les plus anciennes que l'on ait en notre possession et qui attestent d'un souper de Noël au Québec. « J'ai retrouvé les écrits d'un certain Père LeJeune, un missionnaire Jésuite qui a témoigné sur le sujet, dit Michel Lambert. Il a notamment évoqué dans ses écrits que, grâce au savoir-faire chasseurs des autochtones, il a pu se régaler d'un repas de Noël composé d

Seul dans la tempête

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Seul dans la tempête  Par Pierre Calvé Note de l'auteur: ce conte est inspiré d'une histoire vraie vécue par mon grand-père, Télesphore Calvé qui, avant d'être barbier à Maniwaki pendant plus de 60 ans, a été charretier avec ses chevaux "canadiens", d'abord dans les chantiers, puis en tant qu'employé par un hôtelier de Maniwaki et chargé d’aller chercher les voyageurs arrivant par le train à la gare de Gracefield. Nous sommes à la gare de Gracefield, vers le milieu de l’après-midi, le 29 décembre 1902. Un grand jeune homme à la forte carrure et bien emmitouflé dans son gros manteau d'étoffe est assis sur le banc de son traîneau attelé à deux fiers chevaux noirs, attendant impatiemment l'arrivée du train, déjà très en retard, venant d'Ottawa. La nuit approche et un ciel lourd et noir à l'horizon laisse présager une forte tempête de neige. En 1902, le train ne se rend pas encore à Maniwaki (ce qu'il ne se fera que de

La grande crise

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La grande crise Les années 1920 sont caractérisées par une série d’investissement majeurs dans la vallée de la Gatineau. Les chantiers sont désormais mécanisés, de grands barrages modernes son construits sur la Gatineau et sur ces affluents pour régulariser son cours, des usines sont mises en place pour fabriquer ici du papier, là de l’électricité…La CIP, en prévision des inondation qu`entraîneront les nouveaux barrages, défraie le déménagement d’un village complet, au Lac Sainte-Marie, et achète pratiquement tout le canton de Baskatong, où s’étendra un réservoir immense qui noiera le village du même nom. Des investisseurs plus modestes tentent à leur tour de profiter du climat de relance et de la croissance des années folles pour moderniser ou construire des moulins à scie, des manufactures des fromageries, des beurreries, etc. Mais ces investisseurs ne sont pas les seuls. L’optimisme qui est dans l’air pousse à emprunter pour investir. Un grand nombre des maison bou

Route de Blue-Sea

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Route de Blue-Sea Depuis 1937 déjà qu’il avait plus de chantiers dans les environs. La Compagnies Internationale de Papier ne faisait plus couper de bois et il n’y avait aucune autre industrie pour employer 1,500 hommes, qui dépendaient de leur journée de travail pour subvenir aux besoins de leurs familles et par conséquent, plusieurs familles se trouvaient dans la misère. Le Conseil municipal de Gracefield, lors d’une assemblée spéciale, proposa au gouvernement d’entreprendre une route entre Gracefield et le Lac Blue-Sea… qui tout donnant du travail aux chômeurs serait profitable au public. En 1944, le Gouvernement faisait encore la sourde oreille malgré qu’il ne s’agisse que d’une rénovation d’une distance de cinq milles seulement. Aussi cette fois c’est la population qui s’en mêlan et intervint auprès des autorités gouvernementales. Cette route importante était devenue pratiquement impraticable cinq à six mois de l’année. Les gens voulaient atteindre ce

Salle paroissiale de Maniwaki

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  Salle paroissiale de Maniwaki, Ce qu’il est convenu encore d’appeler la « Salle paroissiale » sur la rue Notre-Dame, aujourd’hui démolie. Cette salle était située près de l’église de l’assomption qui a été construite par les Oblats aussi par les paroissiens, alors que le père Ernest Castonguay était curé. L’ouverture officiel a eu lieu le 6 avrils 1947. Au sous-sol on y trouvait, au début, 4 allées de quilles.   Plus tard, on augmenta le nombre à 8. Cette salle servait à tous les besoins de la paroisse par ses espaces et ses locaux de toutes sortes.   À l’occasion de Noel et de pâques, on y célébrait les messes pour accommoder le plus de fidèle possible. En 1970, en raison de certains problèmes financiers les paroissiens décidèrent de vendre leur salle. Les Chevaliers de Colomb en ont été les premiers nouveaux occupants.   M Lionel Carle et quelques associées en sont devenue les propriétaires en 1974. Elle a été connue alors sous le nom de salle Mocafran .