Le temps des foins

Le temps des foins 

Par Daniel Cécire

 


L’été était une période cruciale pour tous les habitants du rang. Période de toutes les récoltes dont l'une des plus importantes pour bien vivre jusqu'à l'été suivant est la récolte des foins.
Je vous propose de plonger dans les nombreux défis du temps de mes souvenirs d'enfance.  C'était le temps des foins, dans mon coin de terre du rang Lafontaine de Messines. Dans les champs, les odeurs de la luzerne, le trèfle et le lotier sous la rosée du matin, je me retrouve dans les années soixante, aussi bien loin des bottes de foin ou les charrettes transportaient le foin dans la grange en fenil du temps de mon grand-père.
Dans cette période, la plupart des fermiers du rang furent mécanisés, le cheval a été remplacé par le tracteur. La faucheuse et le râteau droit ont être ajustés au tracteur.
Le matin, quand la rosée avait disparu, mon père et mon frère commençaient à s'affairer dans les champs. Il fallait procéder rapidement. Parfois,il fallait prendre des moments pour bien  affiler la faucheuse tout en surveillant sans cesse un oeil sur la météo. Normalement, le soleil séchait bien le foin coupé au sol , mais des fois, on devait compter sur l'aide de l'éparpilleur mécanique. Finalement, le pressage rectangulaire pour être transporté dans la grange.

Le temps des foins, un travail ardu pour les fermiers, il fallait aussi avoir une capacité de travailler sous un soleil vif .

 

Après cette corvée des champs et des besognes de la ferme terminées, le temps était venu d'aller à la baignade  au quai public de Messines, au lac Blue-Sea. D'autres fois, nous allions au lac Saumure et souvent le panier de pique-niques nous suivait.  La plupart des fermiers étaient au rendez-vous avec leurs familles. Nos mères en profitaient pour nous savonner de la tête aux pieds près de la plage. D'après moi, les règles environnementales n'existaient pas à cette époque...

 

Daniel Cécire
 

 








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