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Affichage des messages du mars, 2016

Eau miraculeuse

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La consécration de l'eau se fait le Samedi saint et les croyants en   profitent pour rapporter à la maison des réserves d'eau nouvellement bénite. Devant ce rituel religieux, il n'en faut pas plus pour que la croyance populaire se développe. Par analogie, toutes les eaux mêmes naturelles peuvent être investies de certaines grâces. Associée à la nature qui reprend vie au printemps, l'eau courante qui coule des ruisseaux à Pâques est une eau nouvelle et fraîche; on lui attribue un pouvoir magique de guérison et de protection. Quoi qu'il en soit, la tradition de cueillir de l'eau le matin de Pâques est un trait qui relève davantage de la pratique populaire. Pour que cette eau soit efficace, il faut cependant réunir certaines conditions. D'abord, l'eau doit couler à l'année longue et ne doit pas être stagnante. L'eau d'un ruisseau, d'une rivière ou d'une source peut convenir. Il faut la cueillir dès l'aube avant le lever du s

FAMILLE BILLOOT/BILLOT

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FAMILLE BILLOOT/BILLOT Par Margot Billot  Alors que s'abat sur l'Europe une crise économique, le Canada, lui se développe. On a besoin de main-d'œuvre pour développer le pays: construction des chemins de fer, exploitation forestière et construction des routes. Mon grand-papa répond à l'appel de la Belgique Florimond Billoot né le 20 juin 1874 à Coxyde en Belgique, fils de François-Xavier Billoot (pêcheur d'Islande) et de Florence Vandemeele. Ouvrier briqueteur dans son pays, il arrive au Canada en 1906 seul, laissant femme et enfants derrière lui. Il semble être débarqué à Halifax au printemps. Une famille Désabrais de Grand-Remous a déjà raconté l'avoir accueilli alors qu'il ne parlait que le flamand. L'année suivante son épouse Sylvia Blanckaert (né à Coxyde le 06-03-1879) et leurs deux fils René (né à Furnes 05-1904) et Alphonse (né à Furnes le 17-07-1905), embarque le 14 mai 1907 sur un bateau à Liverpool en direction de Bost

Revanche des Canadiens-français

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La nouvelle série à saveur historique « Les Pays d’en haut » de Radio-Canada est bien sûr une œuvre de fiction mais dont plusieurs personnages ont bel et bien existé. Dans le premier épisode on y a vu Honoré Mercier et surtout le curé Labelle (joué par Antoine Bertrand), personnage mythique de la fin du XIXe siècle et obsédé par le chemin de fer. Voyons qu’est-ce que c’est que ça les « Pays d’en haut » et en quoi consistait ce plan caché du curé Labelle qu’il nous a révélé au premier épisode. Les Pays-d’en-haut On a tendance à croire que cette expression nous vient du temps de Séraphin à cause de son utilisation dans le roman de «  Un homme et son péché  » de Claude-Henri Grignon . Pourtant, on l’utilise depuis le temps de la Nouvelle-France et «  pays-d’en-haut  » désignait les territoires à l’Ouest du Saint-Laurent sous contrôle français. Ce territoire englobait ce qui à peu près ce qui est aujourd’hui l’ Ontario , le Minnesota , le Michigan , les Illinois , le

Le sanctuaires des hommes

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Sanctuaires de la gent masculine pendant longtemps, il fallut une loi pour que les femmes aient accès aux tavernes au Québec. Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, ouvrez-vous une « tite frette » et lisez ceci. Dernier rempart de la liberté masculine (à part les toilettes des hommes!), les  tavernes  furent le dernier endroit exclusivement réservé aux « messieurs » au Québec, et ce, jusqu'à il y a 25 ans. En effet, depuis les années 80, les femmes ont le droit d'être servies dans ces clubs de gars. Qu'est-ce que la taverne avait de si attirant pour les hommes? Entrons dans le monde mystérieux des tavernes ( mesdames qui entrez avec nous, soyez discrètes s'il vous plaît! ). Une histoire de boisson Le mot taverne nous vient du latin  tavernae  qui désignait, à l'époque de l'Empire romain, un local commercial situé au rez-de-chaussée d'une  insulae  (genre d'édifice à l

Filles à marier

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D'après la société d'histoire de la Nouvelle France   La plupart des Québécois de souche française comptent parmi leurs ancêtres une des Filles du roi. Voyons ce qui a amené le Roi-Soleil, Louis XIV, à envoyer ces jeunes femmes dans cette contrée inhospitalière qu'était la Nouvelle-France. On a beau dire que les hommes et les femmes sont en perpétuelles chicanes et qu'ils ne se comprennent pas, toute notre vie, gars comme filles, nous cherchons à trouver l'âme sœur. Nous aspirons pour la plupart à finir en couple et généralement à avoir des enfants. Ce constat si évident pour nous aujourd'hui ne l'était pas du tout pour nos ancêtres colons il y a 350 ans en Nouvelle-France. En fait, les gars qui se sont embarqués pour l'Amérique française en quête de fortune et de liberté sont arrivés en groupes de gars… pas de filles, ou presque! Cette situation amena le roi Louis XIV à

L'école de rang

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La rentrée d'antan à l'école de rang Par Éric Doyon  Pour ceux qui n'ont pas connu cette époque mythique, voyons le monde scolaire rural d'avant la Révolution tranquille et entrons dans une école de rang. Peut-être que ça évoquera des souvenirs pour certains? L'été tire à sa fin et, pour les parents, c'est la très attendue mais complexe rentrée scolaire qui bat son plein. Pour les enfants, c'est l'excitation de retrouver les amis mêlée à l'anxiété de changer de classe, de prof ou même d'école qui nourrit leur quotidien. Mais la réalité du monde scolaire n'était pas la même, si on remonte seulement à une cinquantaine d'années au Québec, pour la population rurale. Vos parents ou grands-parents auront probablement connu un autre type d'établissement d'enseignement qui fait aujourd'hui figure de mythe : les écoles de rang . Mettez-vous en rang en silen

La généalogie une tendance

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La généalogie une tendance Il y a, depuis quelques années, un engouement remarquable pour la généalogie. Les grands réseaux de télévision québécois l’ont bien compris et chacun propose sa formule au grand public. À « Salut Bonjour! » sur le réseau TVA, il y a les capsules « Le Québec, une histoire de famille », et à Radio-Canada, l’émission « Qui êtes-vous? », où la généalogie d’un artiste est épluchée. À n’en pas douter, la popularité de la généalogie est bien réelle.    La généalogie est certainement l’aspect le plus personnel de l’histoire, car elle nous touche directement; ce sont les gênes de nos ancêtres qui coulent dans nos veines après tout. Ainsi, pour certains, c’est un simple plaisir. Pour d’autres, c’est un legs que l’on veut laisser à nos enfants, à la famille. On peut aussi être guidé par la curiosité d’en savoir plus sur nos origines ethniques, linguistiques, sociales et même médicales (comme on porte les gênes de nos ancêtres, on peut retracer des maladi

Les magasins généraux

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 Les magasins généraux Rare sont ceux de plus de quarante ans qui ont connu les magasins généraux de leur village. Autrefois le lieu économique privilégié des communautés rurales, le magasin général ne vit plus qu’à de très rares endroits au Québec. Voyons pourquoi cette institution était si importante pour nos ancêtres. Dès le Régime anglais, les campagnes québécoises se sont développées et avec elles les agglomérations ou villages. Bien que des marchands ambulants sillonnaient les campagnes pour vendre des biens de première nécessité (farine, outils, médicaments), on vit bientôt apparaître des lieux fixes et permanents où les colons et résidents de la communauté pouvaient s’approvisionner; le magasin général! Celui-ci offrait une large panoplie de biens de consommation afin de satisfaire aux besoins des clients : vêtements de travail, alcool, sucre, clous, pelles, graines pour les semences, draperies, journaux et des bonbons pour les jeunes. On y trouvait vraiment de

Le barbier du village

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Le barbier du village Dans le haut de la Gatineau, les barbiers eurent des débuts très modestes.  Pour subvenir à leur existence, il leur fallait pratiquer plusieurs métiers et professions (comme médecin-vétérinaires, peintres, bouchers.  Ils faisaient la barbe et coupaient les cheveux à domicile et ils avaient recours à bien des expédients pour gagner leur vie.   Rozario (Azari) Guy  a pratiqué cette profession dans le village de Maniwaki de 1885 à 1919 . Ceux qu'ils fessaient partis de cette génération  de barbier de cette époque des années 1885 à 1931, de la Désert (Maniwaki) Larivée, Chalifoux, Douglas, Munroe, Joleau, Boivenue,Léonard, Tims, Calvé, Guy, Auger, et Lachapelle. La plupart des villages de la vallée de la Gatineau avaient leur barbier et leurs meilleurs moments étaient le retour des bûcherons des chantiers. En plus des tavernes, les salons de barbier étaient le centre des discussions  politique et bien souvent accompagné d'un petit boire . Après le

Les premiers forgerons

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Les premiers forgerons Les premiers maréchaux ferrant pratiquaient aussi la médecine, soignant les chevaux pour les maladies telles que gourme, éparvins, et la courbes, etc., ils rendent de grands services aux propriétaires de chevaux et cultivateur de notre région. Les forgerons réparaient les machines aratoires, posaient les bandages de roues et au début de l'automobiliste, s’improvisaient mécaniciens. La boutique de forge était le rendez-vous coutumier des rentiers du village. Tous les événements paroissiaux, les questions politiques et les commérages étaient commentés à la forge avec une verve inlassable. Imposant par la taille, les muscles et la voix, le forgeron parvenait généralement à faire triompher ses opinions.  Amable Mantha a été forgeron dans le village de Maniwaki de 1860-1914  Référence: A.Roy Recherche: Daniel cécire

Les Irlandais de la Gatineau

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Les Irlandais de la Gatineau Après un premier élan de colonisation de notre région en 1830 et 1850, de bien tristes circonstances allaient attirer le long de la Gatineau des centaines de nouveau venus. C'est qu'à partir de 1845, Irlande, pays soumis à l'Angleterre comme le Québec, devenait la proie d'une série d'épidémies et famines entraînant une misère et une mortalité incroyables. Des milliers et des milliers d'Irlandais, dont un bon nombre se retrouvèrent au Québec, ont été forcés de quitter leur île pour échapper à cette misère. Charles Logue, Patrick Gace, John Cavanaugh et beaucoup d'autres pionniers de la Haute-Gatineau avaient un point en commun : ils étaient arrivés au pays après s'être exilés d'Irlande, alors en proie aux pires famines.  De 1845 à 1868, la population de leur pays natal sera disséminée par la fain et par un oxyde massif vers l'Amérique du Nord.  Affaiblis par l'extrême, les immigrés irlandais de la

cuisiniers de camps de bûcheron

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Dans les camps de bûcherons, les cuisiniers qu'on surnommait aussi les "cook", étaient indispensables dans la vie des camps forestiers. L'histoire disait, l'homme n'ayant pas la force physique de bûcher dans la forets, les travaux de cuisine lui était préposé.  Préjuger ou pas, il fallait avoir une force physique et une endurance exceptionnelle pour travailler près des fourneaux. Le cuisinier débutait ses tâches, bien avant que le jour apparaisse. La tâche était de bien alimenter de bois les poêles.  La préparation de la première boulange était essentielle, suivant la préparation du déjeuner pour les travailleurs en général et bien souvent le menu était composé de gruau, fèves au lard ayant cuit toute la nuit dans un chaudron de fer, les grillades de lard et saucisses bien exposer sur une plaque chaude.  Cette graisse servait aussi à la cuisson des oeufs et crêpes, les tranche de pain de ménage étaient grillées sur la grille, que les travailleurs prenait s

l’histoire du sirop d’érable

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 l’histoire du sirop d’érable Les Amérindiens connaissaient l’eau d’érable. C’était pour eux une sorte d’élixir, un aliment tonique pour l’organisme à la sortie de l’hiver. Les premiers arrivants français, proches des Autochtones, ont poussé plus loin le processus de raffinement de la sève en sucre grâce aux chaudrons de métal dont ils disposaient. Dès les premiers jours de la colonie, les Autochtones apprenaient à nos ancêtres à entailler les érables au début du printemps afin d’y recueillir l’eau d’érable. Entre 1536 et 1542, Jacques Cartier a laissé un premier témoignage concernant un arbre d’où aurait jailli une sève aussi bonne que le vin. Un peu plus tard, en 1606, Marc Lescarbot a fait un témoignage sur l’eau d’érable et en a décrit le processus de distillation requérant des pierres chaudes. Toutefois, pour l’historien Lucien Comeau, qui s’est longtemps questionné sur les origines du sucre produit à partir de cette eau d’érable, la question reste posée depuis lo

Manitonga

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C’est en 1845, dans son Histoire du Canada , que l’historien François-Xavier Garneau attribue le nom de « Laurentides » à la région, en raison de la chaîne de montagnes qui la constitue et qui longe le fleuve Saint-Laurent. Avant la colonisation, les Algonquins vivaient déjà dans la vallée des Outaouais. Les Weskarinis, tribu nomade que les Français appelèrent « Petite-Nation », contrôlaient l’actuel territoire des Laurentides et de l’Outaouais, qu’ils sillonnaient au gré des saisons, se dispersant en petits groupes pour chasser le gibier durant l’hiver, puis se rejoignant près des rivières plus au sud en été, pour la pêche et la cueillette.    À l’arrivée des Français, leur positionnement stratégique leur conféra un rôle privilégié dans la traite des fourrures, ce qui attisera les rivalités et leur causera de lourdes pertes. Les historiens croient que les Algonquins descendent des Laurentiens (ou Bouclériens), premier peuple ayant vécu dans cette région . Les Algonquins ap

Nouvelles de 1903

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Il y a 113 ans le 30 avril 1903, un feu sur la voie ferrée du C.P.R., en construction, entre Farley et le Bitobi. Alimentées par un vent de 60 milles à l’heure, les flammes se dirigeaient vers Maniwaki.   La fumée était tellement intense que la population affolée se préparait à fuir. Vers 6 heures de l'après-midi, le vent s'apaisa, et une pluie abondante vint mettre fin aux angoisses. Dans la même année dès les premiers jours de février, la neige avait disparu.

Vital Émard dit Potvin

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Vital Émard dit Potvin C'est en Saint-Constant 1839 qu'il aurait épousé Olive Héber, fille de Pierre Hébert du même endroit. À travers ses emplois et ses batailles, Montferrand s'était attaché quelques fidèles compagnons, comme lui travailleurs infatigables et aussi dévoués que lui à la défense des Québécois contre les agressions des chaîneurs et des orangistes...Vital Émard dit Popvin, un athlète réputé, comptait parmi eux. Il prit part à quelques exploits de Montferrand, et lorsque ce dernier quitta les chantiers pour se retirer à Montréal, Émard dit Popvin remonta la Gatineau pour aller s'établir à la périphérie des chantiers de Joseph Aumond, à l'endroit qui deviendra Val-Émard. Il est l'ancêtre des Potvin de la région.  

Histoire des fanfares de Maniwaki

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Histoire des fanfares de Maniwaki, d'après les mémoires de Anatasse Roy. 1876-1900. Chez nous la musique et le chant ont toujours été en honneur. La plus ancienne organisation musicale, et probablement la plus "vibrante" fut la Fanfare des Algonquins qui s'est fait entendre dans toutes les circonstances solonnelles de 1876 à 1900. Elle connut des années de splendeur et d'éclat... et nombre de musiciens de l'époque sont restés célèbres chez nos amis algonquin. Les instruments consistaient en violons, accord.ons, tambours, brûle-gueule, etc. (15 à 18 membres) en voici quelques-uns: Abraham McDougall, John Chaussé.   En 1880, leurs frères les "visages pâles" possédaient eux aussi une bonne fanfare, organisée par le père Déléage et dirigée par Pierre Grant. On comptait parmi ses musiciens: John Donovan, And, Martineau, Jos. Levasseur, Archie Baker,Louis Dion, J.P. Timmony, Frs.Nadon.  Il y avait en 1883 une fanfare qui portait un nom fo

Gracefield est menacé

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Le 28 mai 1924, à 11 h.p.m., le village de Gracefield est menacé de destruction complète par un incendie. D'un côté de la rue, le feu s'est propagé depuis la maison privée de M. .W Perras, (inclusivement) jusque chez Mme Latour;  de l'autre côté de la rue, jusqu'au magasin Rémi Faure. Ce qui fait un total de 14 maisons, plusieurs hangars, étables, remises, glacières, etc. trois hôtels, un magasin, une boutique de barbier, une banque, une ferblanterie, une boutique de forge, etc. Le feu a pris naissance dans le sous-sol du magasin de J. Lafrenière. Les sapeurs-pompiers de Hull, amenés par un convoi spécial du C.P.R. réussirent, malgré un vent violent, à contrôler l'incendie avant l'aurore. Recherche; Daniel Cécire

Village du Baskatong

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Village du Baskatong Dans notre histoire, à 36 milles au nord de Maniwaki, il y a eu un jadis un village que nous surnommons le village du Baskatong, est aussi un nom Algonquin qui provient probablement de (Obiskitawang, Obassktaong, signifiant l'endroit où l'eau est resserrée par le sable. Le village du Baskatong , prit naissance vers 1865, autour de la ferme et dépôt, des marchands de bois Gilmour & Hughson, par la suite vers 1888,  ça été W.C. Edward. Dans les années 1870 à 1901, les pères oblats surnommaient cette mission, la mission des sauvages et les chantiers forestiers étant déjà établis. Le premier missionnaire a été le père Déléage, dans les années 1886 à 1901, le père Guéguen s'occupait de cette région, par la suite le père Guinard, successeur du précédent de 1900 à 1927 un peu fatigué de faire le service religieux dans les hôtels, il décida de construire, en 1906, une chapelle (dimensions 40x25 et sacristie 12x25). La vieille route de Sainte-F

La nouvelle France

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Les nouveaux colons qui arrivaient tous de France, mais parlaient différentes langues, ont tous appris rapidement le français en arrivant en Nouvelle-France. Tu seras peut-être étonné d’apprendre que les Canadiens ont parlé français avant les autres habitants de la France. En 1700, au moins la moitié des Français ignoraient à peu près tout de la langue française et seulement le tiers utilisait le français dans leur vie quotidienne. Comme se fait-il, alors, qu’à la même époque, tous les habitants du Canada parlaient français ? On a prouvé que seulement le tiers des personnes qui ont émigré au Canada entre 1640 et 1670 parlait français. Pourtant, le français était la langue du roi. Les gens du gouvernement, les soldats, les prêtres et les religieuses parlaient français. De plus, le français était la langue parlée par tous les habitants nés dans la grande région de Paris. Les gens qui habitaient dans les régions voisines de la grande région de Paris connaissaient

Au Castor

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Kensington

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DÉLÉAGE:  Cette municipalité, jusqu'en 1930, s'appelait Kensington. En 1930, l'on changea son nom pour celui de Déléage, en souvenir du père supérieur Déléage, de 1853 à 1879. De 1889 à 1930, les assemblées du conseil se tenaient chez le capitaine Louis Ayotte. Avant la construction du pont de la Gatineau de Maniwaki, le capitaine Louis Ayotte, sur un chaland, faisait la traversée de la rivière Gat ineau. Il avait comme aide, le batelier Jos.Marcil. Dans l'été 1870, Stanislas Sévigny tenait un "Stopping place " à la traverse de la rivière Gatineau de Maniwaki, du côté de Kensington, où demeurait un monsieur Lafrance. Il traversait les voyageurs en chaland avant Louis Ayotte. M.Sévigny, arrivant d'Ottawa tard dans la nuit, laissa son "wagon" (chariot) sur le bord de la rivière, du côté de Maniwaki pour ne traverser que ses chevaux. La voiture était remplie de boissons enivrantes (des barils d'alcool, de brandy, de gin

Légende de la chasse-galerie.

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Légende de la chasse-galerie. Au début du 19e siècle, la région de l’Outaouais se développe à cause de la forêt, mais l’ennui des premiers bûcherons donne naissance à la légende de la chasse-galerie. En juin 1806, le premier chargement de bois sortait de la rivière Gatineau pour se rendre au port de Québec et être vendu à l’Angleterre. Après 1819, l’industrie du bois s’est développée rapidement. En 1823, plus de 300 chargements de bois se sont rendus à Québec. Des scieries se sont installées partout le long des rivières Outaouais, Gatineau et du Lièvre. On a eu besoin de beaucoup de bûcherons. En 1842, il y avait 5000 hommes dans les chantiers. Ces hommes étaient de rudes gaillards qui n’avaient peur de rien. Les bûcherons avaient la réputation de ne pas être très religieux. Ils ne pouvaient pas aller à l’église le dimanche. Les prêtres visitaient bien les chantiers deux ou trois fois par hiver, mais cela ne suffisait pas. Les hommes sacraient et prenaient trop de

Malle Royale

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Transport des marchandises. Malle Royale, etc. Au début, jusque vers 1850, le transport des marchandises, en été, pour les marchands de bois et commerçants, se faisait en canot, et les provisions pesantes des chantiers se transportaient en hiver. De 1850 à 1875, l'augmentation des chantiers et des colons força l'ouverture des routes, bien imparfaites encore, cependant. Vers 1860, la Malle Royale de Sa Majesté commença à circuler jusqu'à Maniwaki, le transport se faisant en canot, à dos de cheval ou à pied. Vers 1870, le transport de la Malle et des voyageurs se faisait en "Stages" ou diligences halées par deux chevaux. Les mauvais chemins du printemps nécessitaient parfois quatre chevaux. Quand les gens du haut de la Gatineau avaient affaire à Ottawa, le voyage devait prendre au moins cinq jours: deux jours de descente, deux jours de montée et une journée à la ville. Réf A,Roy Recherche; Daniel Cécire

TITE FRETTE

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TITE FRETTE, Bien que ça puisse paraître attrayant un endroit juste de gars, il faut reconnaître qu'aller veiller là où garçon et filles se rencontrent est bien plus amusant. Bien que les femmes se soient battues becs et ongles pour leur droit à l'égalité et à entrer dans les tavernes, il se trouve que ces mêmes femmes instaurent depuis quelques années le même genre de discrimination qu'elles ont subie avec leurs gyms réservés aux femmes. Elles invoquent les mêmes types de raisons que les « hommes de taverne » brandissaient pour exclure celles-ci. Paradoxal n'est-ce pas? Sanctuaires de la gent masculine pendant longtemps, il fallut une loi pour que les femmes aient accès aux tavernes au Québec. Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, ouvrez-vous une « tite frette » et lisez ceci. Dernier rempart de la liberté masculine (à part les toilettes des hommes!), les tavernes furent le dernier endroit exclusivement réservé aux « messieurs » au Québ