Kensington
DÉLÉAGE:  Cette
 municipalité, jusqu'en 1930, s'appelait Kensington.  En 1930, l'on 
changea son nom pour celui de Déléage, en souvenir du père supérieur 
Déléage, de 1853 à 1879.
De 1889 à 1930, les assemblées du conseil se tenaient chez le capitaine Louis Ayotte. Avant la construction du pont de la Gatineau de Maniwaki, le capitaine Louis Ayotte, sur un chaland, faisait la traversée de la rivière Gatineau. Il avait comme aide, le batelier Jos.Marcil. Dans l'été 1870, Stanislas Sévigny tenait un "Stopping place " à la traverse de la rivière Gatineau de Maniwaki, du côté de Kensington, où demeurait un monsieur Lafrance. Il traversait les voyageurs en chaland avant Louis Ayotte.
De 1889 à 1930, les assemblées du conseil se tenaient chez le capitaine Louis Ayotte. Avant la construction du pont de la Gatineau de Maniwaki, le capitaine Louis Ayotte, sur un chaland, faisait la traversée de la rivière Gatineau. Il avait comme aide, le batelier Jos.Marcil. Dans l'été 1870, Stanislas Sévigny tenait un "Stopping place " à la traverse de la rivière Gatineau de Maniwaki, du côté de Kensington, où demeurait un monsieur Lafrance. Il traversait les voyageurs en chaland avant Louis Ayotte.
M.Sévigny,
 arrivant d'Ottawa tard dans la nuit, laissa son "wagon" (chariot) sur 
le bord de la rivière, du côté de Maniwaki pour ne traverser que ses 
chevaux.  La voiture était remplie de boissons enivrantes (des barils 
d'alcool, de brandy, de gin, etc.). Il semblerait que les Indiennes qui 
avaient à souffrir depuis longtemps des mauvais traitements qui leur 
étaient infligés par leurs maris sous l'influence de l'eau-de-feu 
(souvent apportée sur leur réserve par les visages pâles), voulurent se 
venger en se rendant nombreuses sur les lieux, dès l'aube, armées de 
haches, tomahawks, "cant-dogs", etc.
 Elles brisèrent à coup de hache
 toutes les barils et bouteilles dont le contenu coula à la rivière. Les
 sauvages se jetaient à plat-vente pour sucer ce précieux nectar.  Ceci 
attira une grande foule, sauvage et blancs étant tous un peu éméchés 
(ivres). Il s'en suivit une bagarre épouvantable dont les vieux de 
l'endroit parlent encore avec terreur.
Monsieur Sévigny, dès lors, quitta Maniwaki pour aller demeurer au Castor (St-Caetant), en 1871.
Monsieur Sévigny, dès lors, quitta Maniwaki pour aller demeurer au Castor (St-Caetant), en 1871.
Réf: A.Roy
Recherche; Daniel Cécire

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