Revanche des Canadiens-français



La nouvelle série à saveur historique « Les Pays d’en haut » de Radio-Canada est bien sûr une œuvre de fiction mais dont plusieurs personnages ont bel et bien existé. Dans le premier épisode on y a vu Honoré Mercier et surtout le curé Labelle (joué par Antoine Bertrand), personnage mythique de la fin du XIXe siècle et obsédé par le chemin de fer. Voyons qu’est-ce que c’est que ça les « Pays d’en haut » et en quoi consistait ce plan caché du curé Labelle qu’il nous a révélé au premier épisode.



Les Pays-d’en-haut

On a tendance à croire que cette expression nous vient du temps de Séraphin à cause de son utilisation dans le roman de « Un homme et son péché » de Claude-Henri Grignon. Pourtant, on l’utilise depuis le temps de la Nouvelle-France et « pays-d’en-haut » désignait les territoires à l’Ouest du Saint-Laurent sous contrôle français. Ce territoire englobait ce qui à peu près ce qui est aujourd’hui l’Ontario, le Minnesota, le Michigan, les Illinois, le Wisconsin, la Pennsylvanie, le New York, l’Indiana et l’Ohio.
Les Français avaient tissé des liens d’amitié avec les tribus amérindiennes qui le peuplaient pour faire le commerce de la fourrure entre autre, ce qui en faisait un immense « terrain de jeu » propice aux aventures les plus folles, espace de liberté pour les Canadiens… jusqu’à la Conquête!


Les autres « pays-d’en-haut »

Après la chute de la Nouvelle-France, ces immenses territoires changèrent de mains et on ne vit pas d’un bon œil que les Canadiens continuent d’essaimer partout en Amérique du nord. Graduellement, on limita l’espace où devait peupler les Canadiens pour les enfermer dans la vallée du Saint-Laurent. Puis, vint l’idée de s’étendre vers le nord si l’ouest et le sud nous était bloqué. Le mythique pays-d’en-haut qui était à l’ouest devint pour les Canadiens-français les nouvelles terres à coloniser : les Laurentides!

La revanche des Canadiens-français

Malheureux de cet enfermement des Canadiens-français les poussa, au fil du XIXe siècle, à s’expatrier vers l’Ontario ou vers les « États » pour survivre car les terres se faisaient rares.Laurentides jusqu’en Abitibi, vers les pays-d’en-haut.Grande saignée » canadienne-française où près de 900 000 Canadiens-français ont émigré vers la Nouvelle-Angleterre, le Manitoba et l’Ontario qu’arrive un jeune prêtre idéaliste et plein d’idées : le curé Labelle. Son but est de clairement faire cesser cette fuite de ses compatriotes dans un exil chez les Anglais protestants et d’ouvrir une nouvelle voie à la colonisation en se servant du chemin de fer pour réduire les distances. Il caresse même le rêve de venger la défaite de la Conquête en colonisant le nord du Québec jusqu’en Abitibi, puis de là foncer vers l’ouest (le nord de l’Ontario) jusqu’au Manitoba où il y a aussi beaucoup de francophones, afin d’encercler et « d’étouffer » les Anglais! Tout à fait diabolique ce plan d’un simple curé! Et si ça avait marché…
C’est alors que vint l’idée de développer le nord du Québec aux nationalistes canadiens-français vers les
C’est dans ces années de la «


Réf: histoire nouvelle France
Recherche: Daniel Cécire

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