Légende de la chasse-galerie.
Légende de la chasse-galerie.
Au début du 19e siècle, la région de l’Outaouais se développe à cause de la forêt, mais l’ennui des premiers bûcherons donne naissance à la légende de la chasse-galerie.
En juin 1806, le premier chargement de bois sortait de la rivière Gatineau pour se rendre au port de Québec et être vendu à l’Angleterre. Après 1819, l’industrie du bois s’est développée rapidement. En 1823, plus de 300 chargements de bois se sont rendus à Québec.
Des scieries se sont installées partout le long des rivières Outaouais, Gatineau et du Lièvre. On a eu besoin de beaucoup de bûcherons. En 1842, il y avait 5000 hommes dans les chantiers. Ces hommes étaient de rudes gaillards qui n’avaient peur de rien.
Les bûcherons avaient la réputation de ne pas être très religieux. Ils ne pouvaient pas aller à l’église le dimanche. Les prêtres visitaient bien les chantiers deux ou trois fois par hiver, mais cela ne suffisait pas. Les hommes sacraient et prenaient trop de boisson. Ils buvaient pour tromper l’ennui, parce qu’ils n’avaient pas d’autres
distractions.
Chaque automne, les hommes montaient dans les chantiers du Nord. Ils travaillaient tout l’hiver à la coupe du bois. Ils ne revenaient dans leur famille qu’au printemps, quand les glaces étaient parties des rivières. La vie des chantiers était très difficile. Les bûcherons s’ennuyaient beaucoup de leur femme ou de leur blonde.
Le temps le plus triste pour eux, c’était le temps des Fêtes. Ils pensaient à toutes les veillées, aux repas de fêtes avec leur parenté, surtout ceux de Noël et du Jour de l’An. Ils rêvaient d’avoir des canots volants qui les amèneraient rapidement auprès de leur femme ou de leur blonde. Ils rêvaient tellement fort de faire ce voyage fantastique que certains auraient donné leur âme au diable pour faire ce voyage.
Donner son âme au diable, c’était très grave. C’était refuser d’aller au ciel après sa mort et accepter de passer l’éternité en enfer. De tous ces rêves, il est né une légende : la chasse-galerie.
Nombreuses sont les histoires où les gens ont affirmé avoir vu des canots voguer dans les airs. La chasse-galerie est une légende, car elle mélange les faits vécus et les rêves. Cette légende fait partie de notre folklore.
Rér:Archive du Québec
Recherche: Daniel Cécire
Au début du 19e siècle, la région de l’Outaouais se développe à cause de la forêt, mais l’ennui des premiers bûcherons donne naissance à la légende de la chasse-galerie.
En juin 1806, le premier chargement de bois sortait de la rivière Gatineau pour se rendre au port de Québec et être vendu à l’Angleterre. Après 1819, l’industrie du bois s’est développée rapidement. En 1823, plus de 300 chargements de bois se sont rendus à Québec.
Des scieries se sont installées partout le long des rivières Outaouais, Gatineau et du Lièvre. On a eu besoin de beaucoup de bûcherons. En 1842, il y avait 5000 hommes dans les chantiers. Ces hommes étaient de rudes gaillards qui n’avaient peur de rien.
Les bûcherons avaient la réputation de ne pas être très religieux. Ils ne pouvaient pas aller à l’église le dimanche. Les prêtres visitaient bien les chantiers deux ou trois fois par hiver, mais cela ne suffisait pas. Les hommes sacraient et prenaient trop de boisson. Ils buvaient pour tromper l’ennui, parce qu’ils n’avaient pas d’autres
distractions.
Chaque automne, les hommes montaient dans les chantiers du Nord. Ils travaillaient tout l’hiver à la coupe du bois. Ils ne revenaient dans leur famille qu’au printemps, quand les glaces étaient parties des rivières. La vie des chantiers était très difficile. Les bûcherons s’ennuyaient beaucoup de leur femme ou de leur blonde.
Le temps le plus triste pour eux, c’était le temps des Fêtes. Ils pensaient à toutes les veillées, aux repas de fêtes avec leur parenté, surtout ceux de Noël et du Jour de l’An. Ils rêvaient d’avoir des canots volants qui les amèneraient rapidement auprès de leur femme ou de leur blonde. Ils rêvaient tellement fort de faire ce voyage fantastique que certains auraient donné leur âme au diable pour faire ce voyage.
Donner son âme au diable, c’était très grave. C’était refuser d’aller au ciel après sa mort et accepter de passer l’éternité en enfer. De tous ces rêves, il est né une légende : la chasse-galerie.
Nombreuses sont les histoires où les gens ont affirmé avoir vu des canots voguer dans les airs. La chasse-galerie est une légende, car elle mélange les faits vécus et les rêves. Cette légende fait partie de notre folklore.
Rér:Archive du Québec
Recherche: Daniel Cécire
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